Planning 2022
Découvrez le planning de l'année 2022 :
- septembre :
- décembre :
Quel est votre concernement ?
{{ filteredEntriesCount }}
fiches trouvées
fiche trouvée
Réinitialiser les filtres
- ...
- {{ page + 1 }}
Abondance et liberté ; Une histoire environnementale des idées politiques de Pierre Charbonnier
Abondance et liberté ; Une histoire environnementale des idées politiques de Pierre Charbonnier
Nom
Abondance et liberté ; Une histoire environnementale des idées politiques
Auteur·ice
Pierre Charbonnier
Résumé
Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.
Filtres
- le nouveau régime climatique
Apprendre à voir ; Le point de vue du vivant de Estelle Zhong Mengual
Apprendre à voir ; Le point de vue du vivant de Estelle Zhong Mengual
Nom
Apprendre à voir ; Le point de vue du vivant
Auteur·ice
Estelle Zhong Mengual
Résumé
Une forêt ? Un paysage charmant. Un corbeau ? Un sinistre présage. Une rose ? L’être aimé. Le monde vivant est à la fois omniprésent dans notre culture et décidément absent. Car percevoir le vivant comme un décor, un symbole ou un support de nos émotions sont autant de manières de ne pas le voir. Et si nous apprenions à voir le vivant autrement ? Si nous entrions dans un monde réanimé, repeuplé par les points de vue d’autres êtres que nous ? Ce livre se propose d’équiper notre oeil pour saisir le vivant autour de nous comme foisonnant d’histoires immémoriales, de relations invisibles et de significations insoupçonnées. Sur le chemin de cette métamorphose, nous avons pour guides celles et ceux qui ont passé leur vie à apprendre à voir le vivant dans son abondance de signes et de sens : des artistes peintres et des femmes naturalistes du XIXe siècle anglais et américain. Le livre enquête sur leurs arts de l’attention, différents mais complémentaires, qui ont su tisser ensemble savoirs et sensibilité. À travers cette exploration, c’est une autre disponibilité au monde qui fait surface.
Chaque jour est une occasion inouïe et renouvelée d’apprendre à voir.
Chaque jour est une occasion inouïe et renouvelée d’apprendre à voir.
Filtres
- les modes d'attention
Atlas de l'anthropocène de François Gemenne, Aleksandar Rankovic, Thomas Ansart, Benoît Martin, Patrice Mitrano, Antoine Rio
Atlas de l'anthropocène de François Gemenne, Aleksandar Rankovic, Thomas Ansart, Benoît Martin, Patrice Mitrano, Antoine Rio
Nom
Atlas de l'anthropocène
Auteur·ice
François Gemenne, Aleksandar Rankovic, Thomas Ansart, Benoît Martin, Patrice Mitrano, Antoine Rio
Résumé
Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps. Lire la suite
« Atlas, dans la mythologie, représente un géant capable de tenir la Terre sur ses épaules sans en être écrasé. Mais quand Gérard Mercator publie en 1538 ce qu'il décide d’appeler un Atlas, le rapport des forces s’est complètement inversé : un "Atlas" est un ensemble de planches, imprimées sur du papier, quelque chose que l’on feuillette et que le cartographe tient dans sa main ; ce n’est plus la Terre que l’on a sur le dos et qui nous écrase, mais la Terre que l’on domine, que l’on possède et que l’on maîtrise totalement. Près de cinq siècles après, voilà que la situation s’inverse à nouveau : paraît un “Atlas” qui permet aux lecteurs de comprendre pourquoi il est tout à fait vain de prétendre dominer, maîtriser, posséder la Terre, et que le seul résultat de cette idée folle, c’est de risquer de se trouver écrasé par Celle que personne ne peut porter sur ses épaules. » Bruno Latour
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, urbanisation, pollution atmosphérique, détériora tion des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales, sommets internationaux… Voici le premier atlas réunissant l’ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
« Atlas, dans la mythologie, représente un géant capable de tenir la Terre sur ses épaules sans en être écrasé. Mais quand Gérard Mercator publie en 1538 ce qu'il décide d’appeler un Atlas, le rapport des forces s’est complètement inversé : un "Atlas" est un ensemble de planches, imprimées sur du papier, quelque chose que l’on feuillette et que le cartographe tient dans sa main ; ce n’est plus la Terre que l’on a sur le dos et qui nous écrase, mais la Terre que l’on domine, que l’on possède et que l’on maîtrise totalement. Près de cinq siècles après, voilà que la situation s’inverse à nouveau : paraît un “Atlas” qui permet aux lecteurs de comprendre pourquoi il est tout à fait vain de prétendre dominer, maîtriser, posséder la Terre, et que le seul résultat de cette idée folle, c’est de risquer de se trouver écrasé par Celle que personne ne peut porter sur ses épaules. » Bruno Latour
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, urbanisation, pollution atmosphérique, détériora tion des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales, sommets internationaux… Voici le premier atlas réunissant l’ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
Site internet 1
https://www.pressesdesciencespo.fr/fr/book/?gcoi=27246100583500
Filtres
- le nouveau régime climatique
- zone critique
Au bonheur des morts ; récits de ceux qui restent de Vinciane Despret
Au bonheur des morts ; récits de ceux qui restent de Vinciane Despret
Nom
Au bonheur des morts ; récits de ceux qui restent
Auteur·ice
Vinciane Despret
Résumé
« Faire son deuil », tel est l’impératif qui s’impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d’un proche. Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s’il ne veut pas trop souffrir ? L’auteure a écouté ce que les gens racontent dans leur vie la plus quotidienne. « J’ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu’elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil, etc. » Elle s’est laissé instruire par les manières d’être qu’explorent, ensemble, les morts et les vivants. Elle a su apprendre de la façon dont les vivants se rendent capables d’accueillir la présence de leurs défunts.
Depuis un certain temps, les morts s’étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd’hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler… Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux !
Depuis un certain temps, les morts s’étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd’hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler… Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux !
Filtres
- l'enquête
- les modes d'attention
Au temps des catastrophes ; Résister à la barbarie qui vient de Isabelle Stengers
Au temps des catastrophes ; Résister à la barbarie qui vient de Isabelle Stengers
Nom
Au temps des catastrophes ; Résister à la barbarie qui vient
Auteur·ice
Isabelle Stengers
Résumé
Nous avons changé d’époque : l’inéluctabilité du bouleversement global du climat s’est désormais imposée. Pollution, empoisonnement par les pesticides, épuisement des ressources, baisse des nappes phréatiques, inégalités sociales croissantes ne peuvent plus être envisagés de manière isolée. Le réchauffement climatique a des effets en cascade sur les êtres vivants, les océans, l’atmosphère, les sols. Ce n’est pas un « mauvais moment à passer » avant que tout ne redevienne « normal ».
Mais nos dirigeants sont incapables de prendre acte de la situation. Guerre économique oblige, notre mode de croissance, irresponsable, voire criminel, doit être maintenu coûte que coûte. Ce n’est pas pour rien que la catastrophe de La Nouvelle-Orléans a frappé les esprits : la réponse qui a été apportée – l’abandon des pauvres tandis que les riches se mettaient à l’abri – apparaît comme un symbole de la barbarie qui vient, celle d’une Nouvelle-Orléans à l’échelle planétaire.
Mais dénoncer n’est pas suffisant. Il s’agit d’apprendre à briser le sentiment d’impuissance qui nous menace, à expérimenter ce que demande la capacité de résister aux expropriations et aux destructions du capitalisme.
Mais nos dirigeants sont incapables de prendre acte de la situation. Guerre économique oblige, notre mode de croissance, irresponsable, voire criminel, doit être maintenu coûte que coûte. Ce n’est pas pour rien que la catastrophe de La Nouvelle-Orléans a frappé les esprits : la réponse qui a été apportée – l’abandon des pauvres tandis que les riches se mettaient à l’abri – apparaît comme un symbole de la barbarie qui vient, celle d’une Nouvelle-Orléans à l’échelle planétaire.
Mais dénoncer n’est pas suffisant. Il s’agit d’apprendre à briser le sentiment d’impuissance qui nous menace, à expérimenter ce que demande la capacité de résister aux expropriations et aux destructions du capitalisme.
Filtres
- le nouveau régime climatique
Bruno Latour. Une introduction de Gérard de Vries
Bruno Latour. Une introduction de Gérard de Vries
Nom
Bruno Latour. Une introduction
Auteur·ice
Gérard de Vries
Résumé
Bruno Latour est un des philosophes contemporains les plus influents. Ses études ethnographiques ont révolutionné notre compréhension des sciences, du droit, de la politique et de la religion. Il nous propose une philosophie et une approche des sciences sociales radicalement nouvelles, fondées sur un point de vue réaliste, matérialiste sur le monde.
Dans ses livres fondateurs, il proposait de renoncer aux vieilles distinctions propres à la pensée « moderne » occidentale – en particulier entre nature et société – au profit d’une nouvelle description du monde dans lequel nous vivons. Elle l’a conduit à accorder une importance considérable à la crise écologique et au rôle des sciences en démocratie.
La « philosophie empirique » de Latour a évolué au fil du temps. Gerard de Vries expose avec clarté le cheminement et la logique de tous les travaux et enquêtes qu’il a menés au cours des quarante dernières années. Il nous guide à travers ses principaux livres depuis ses premiers travaux sur les sciences et les techniques jusqu’à son anthropologie des Modernes (de Pasteur à Gaïa), montrant la façon dont ses idées se sont développées et les controverses qu’elles ont provoquées.
Dans ses livres fondateurs, il proposait de renoncer aux vieilles distinctions propres à la pensée « moderne » occidentale – en particulier entre nature et société – au profit d’une nouvelle description du monde dans lequel nous vivons. Elle l’a conduit à accorder une importance considérable à la crise écologique et au rôle des sciences en démocratie.
La « philosophie empirique » de Latour a évolué au fil du temps. Gerard de Vries expose avec clarté le cheminement et la logique de tous les travaux et enquêtes qu’il a menés au cours des quarante dernières années. Il nous guide à travers ses principaux livres depuis ses premiers travaux sur les sciences et les techniques jusqu’à son anthropologie des Modernes (de Pasteur à Gaïa), montrant la façon dont ses idées se sont développées et les controverses qu’elles ont provoquées.
Site internet 1
https://www.editionsladecouverte.fr/bruno_latour-9782707196774
Filtres
- l'enquête
Cartographie radicale : explorations de Nepthys Zwer, Philippe Rekacewicz
Cartographie radicale : explorations de Nepthys Zwer, Philippe Rekacewicz
Nom
Cartographie radicale : explorations
Auteur·ice
Nepthys Zwer, Philippe Rekacewicz
Résumé
Il est des cartes qui disent non. Des cartes radicales, qui dévoilent et dénoncent, qui protestent. Pour comprendre ces cartes rebelles, leur fonctionnement, leurs forces, leurs possibilités, ce livre entreprend un voyage d’exploration au cœur de la création cartographique. Que se passe-t-il exactement quand nous élaborons une carte, qu’elle soit radicale, expérimentale (on parle aussi de cartographie critique ou de contre-cartographie) ou conventionnelle ? Quelles intentions président à sa fabrication et à sa mise en oeuvre ?
La première fonction des cartes est de nous aider à nous repérer dans l’espace et à nous déplacer d’un point à un autre. Elles permettent aux bateaux de naviguer et aux avions de voler. Avec des cartes, on fait la guerre, puis éventuellement la paix. Elles sont aussi de formidables machines à rêves, qui façonnent notre image du monde, en fixent la mémoire et finissent par fabriquer notre réalité. Qu’est-ce qui motive cet acte très particulier de mise en forme symbolique du monde, de Strabon à l’anarchiste Élisée Reclus, de la bénédictine Hildegard von Bingen à l’explorateur Alexander von Humboldt, des portulans à la carte d’état-major ? Quelle part de fantaisie créatrice, quelle part de fantasme faustien d’une possible maîtrise de notre environnement, quelle part de sincérité scientifique sont-elles à l’oeuvre ?
Entre l’émergence de la cartographie thématique audacieuse de l’ingénieur Charles-Joseph Minard, ou celle des designers d’information Otto et Marie Neurath, et l’approche sémiologique conceptuelle de Jacques Bertin, se situe un point de rupture avec les conventions de la représentation cartographique. Un point libérateur qui a ouvert le champ de l’expérimentation et rendu possible la démocratisation des cartes. Autour des années 1900, le sociologue W.E.B. du Bois et son équipe inventaient de nouvelles façons graphiques de représenter des données statistiques sur la situation des personnes noires aux États-Unis. Quelque soixante ans plus tard, c’était pour dénoncer le même racisme culturel et économique qu’un petit institut de géographie de Détroit, animé par William Bunge et Gwendolyn Warren, donnait ses contours à ce qui deviendra la géographie radicale : une géographie engagée.
Alors, le rapport à l’objet carte change. S’opère une prise de conscience quant à son usage et à ses possibilités. La cartographie radicale va spatialiser les données économiques et sociales, produire des cartes délibérément politiques qui montrent et dénoncent les situations d’inégalités de vie et de droits, les compromissions politico-économiques, les accaparements de terres, la destruction des milieux par l’agro-industrie, la pollution de la planète et tout ce qui hypothèque, d’une façon ou d’une autre, le bonheur et l’avenir de l’humanité. Les cartes, qui jouent traditionnellement le jeu du pouvoir, se font outils de la contestation et instruments d’émancipation politique et sociale quand la société civile se les approprie. Politique, art et science entrent alors en dialogue permanent pour proposer une image non convenue et libre du monde.
La première fonction des cartes est de nous aider à nous repérer dans l’espace et à nous déplacer d’un point à un autre. Elles permettent aux bateaux de naviguer et aux avions de voler. Avec des cartes, on fait la guerre, puis éventuellement la paix. Elles sont aussi de formidables machines à rêves, qui façonnent notre image du monde, en fixent la mémoire et finissent par fabriquer notre réalité. Qu’est-ce qui motive cet acte très particulier de mise en forme symbolique du monde, de Strabon à l’anarchiste Élisée Reclus, de la bénédictine Hildegard von Bingen à l’explorateur Alexander von Humboldt, des portulans à la carte d’état-major ? Quelle part de fantaisie créatrice, quelle part de fantasme faustien d’une possible maîtrise de notre environnement, quelle part de sincérité scientifique sont-elles à l’oeuvre ?
Entre l’émergence de la cartographie thématique audacieuse de l’ingénieur Charles-Joseph Minard, ou celle des designers d’information Otto et Marie Neurath, et l’approche sémiologique conceptuelle de Jacques Bertin, se situe un point de rupture avec les conventions de la représentation cartographique. Un point libérateur qui a ouvert le champ de l’expérimentation et rendu possible la démocratisation des cartes. Autour des années 1900, le sociologue W.E.B. du Bois et son équipe inventaient de nouvelles façons graphiques de représenter des données statistiques sur la situation des personnes noires aux États-Unis. Quelque soixante ans plus tard, c’était pour dénoncer le même racisme culturel et économique qu’un petit institut de géographie de Détroit, animé par William Bunge et Gwendolyn Warren, donnait ses contours à ce qui deviendra la géographie radicale : une géographie engagée.
Alors, le rapport à l’objet carte change. S’opère une prise de conscience quant à son usage et à ses possibilités. La cartographie radicale va spatialiser les données économiques et sociales, produire des cartes délibérément politiques qui montrent et dénoncent les situations d’inégalités de vie et de droits, les compromissions politico-économiques, les accaparements de terres, la destruction des milieux par l’agro-industrie, la pollution de la planète et tout ce qui hypothèque, d’une façon ou d’une autre, le bonheur et l’avenir de l’humanité. Les cartes, qui jouent traditionnellement le jeu du pouvoir, se font outils de la contestation et instruments d’émancipation politique et sociale quand la société civile se les approprie. Politique, art et science entrent alors en dialogue permanent pour proposer une image non convenue et libre du monde.
Filtres
- zone critique
Ce à quoi nous tenons ; Propositions pour une écologie pragmatique de Émilie Hache
Ce à quoi nous tenons ; Propositions pour une écologie pragmatique de Émilie Hache
Nom
Ce à quoi nous tenons ; Propositions pour une écologie pragmatique
Auteur·ice
Émilie Hache
Résumé
Avec la crise écologique, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les forêts qui nous entourent ne sont plus des choses qui vont de soi et que l’on peut traiter avec indifférence. Nous découvrons qu’elles ne sont plus des ressources inépuisables ni des ressources tout court au sens de simples moyens au service de nos propres fins.
Nous n’en avons donc pas fini avec la morale. Mais fabriquer une morale qui inclue les relations que les humains entretiennent avec les animaux, les montagnes, les océans, le climat, etc. implique de nouvelles propositions. Celles-ci ne peuvent pas être la simple déclinaison de principes universels fondés a priori, mais elles doivent s’appuyer sur les multiples expérimentations en cours, engagées aussi bien par des scientifiques que des éleveurs, des économistes, des patients ou encore des activistes se mêlant souvent de ce qui n’est pas censé les regarder.
En s’attachant à décrire au plus près ce à quoi nous tenons et non à prescrire ce qu’il faudrait faire, sans jamais séparer ce souci moral de ses conséquences politiques, Émilie Hache explore de nouvelles façons de prendre en compte ces différents êtres. Elle propose ainsi une approche pragmatiste des questions écologiques : il s’agit en effet d’apprendre à élaborer des compromis afin de se donner une chance de construire un monde commun, exigeant de ne pas s’arrêter à la question : « Qui est responsable ? », mais d’en accepter une autre, bien plus difficile : « Comment répondre ? »
Nous n’en avons donc pas fini avec la morale. Mais fabriquer une morale qui inclue les relations que les humains entretiennent avec les animaux, les montagnes, les océans, le climat, etc. implique de nouvelles propositions. Celles-ci ne peuvent pas être la simple déclinaison de principes universels fondés a priori, mais elles doivent s’appuyer sur les multiples expérimentations en cours, engagées aussi bien par des scientifiques que des éleveurs, des économistes, des patients ou encore des activistes se mêlant souvent de ce qui n’est pas censé les regarder.
En s’attachant à décrire au plus près ce à quoi nous tenons et non à prescrire ce qu’il faudrait faire, sans jamais séparer ce souci moral de ses conséquences politiques, Émilie Hache explore de nouvelles façons de prendre en compte ces différents êtres. Elle propose ainsi une approche pragmatiste des questions écologiques : il s’agit en effet d’apprendre à élaborer des compromis afin de se donner une chance de construire un monde commun, exigeant de ne pas s’arrêter à la question : « Qui est responsable ? », mais d’en accepter une autre, bien plus difficile : « Comment répondre ? »
Filtres
- le nouveau régime climatique
Ces émotions qui nous fabriquent ; ethnopsychologie de l'authenticité de Vinciane Despret
Ces émotions qui nous fabriquent ; ethnopsychologie de l'authenticité de Vinciane Despret
Nom
Ces émotions qui nous fabriquent ; ethnopsychologie de l'authenticité
Auteur·ice
Vinciane Despret
Résumé
Le cœur brisé, les nerfs à fleur de peau, la gorge serrée : l’émotion nous saisit, nous possède. Mais si nos émotions nous paraissent évidentes, sont-elles pour autant authentiques, universelles ? Pourquoi sont-elles forcément plus sincères que nos attitudes réfléchies ? Parcourant les différentes conceptions philosophiques de cet affect et, en particulier, la théorie platonicienne du contrôle des passions, Vinciane Despret déconstruit la thèse d’une naturalité, d’une universalité et d’une spontanéité des émotions. À partir de travaux d’ethnologues et de sociologues, elle montre que nos émotions n’existent pas en soi, mais uniquement dans la relation à autrui. On n’a plus alors à s’étonner que la colère n’existe pas chez les uktus, que les ifaluks doivent « enseigner » la peur à leurs enfants. Nos émotions sont finalement autant de versions du monde et de manière de l’habiter.
Site internet 1
https://www.seuil.com/ouvrage/ces-emotions-qui-nous-fabriquent-vinciane-despret/9782757892749
Filtres
- les modes d'attention
Changer de société, refaire de la sociologie de Bruno Latour
Changer de société, refaire de la sociologie de Bruno Latour
Nom
Changer de société, refaire de la sociologie
Auteur·ice
Bruno Latour
Résumé
« Il faut changer de société », dit-on souvent, et on a bien raison. Mais, pour y parvenir, il faut d’abord s’efforcer de changer la notion même de société, et distinguer deux définitions du social. La première, devenue dominante dans la sociologie, le présente comme l’ombre projetée par la société sur d’autres activités (l’économie, le droit, la science, etc.). La seconde préfère le considérer comme l’association nouvelle entre des êtres surprenants qui viennent briser la certitude confortable d’appartenir au même monde commun. Dans ce second sens, le social se modifie constamment. Pour le suivre, il faut d’autres méthodes d’enquête, d’autres exigences, d’autres terrains.
C’est à retracer le social comme association que s’attache depuis trente ans ce qu’on a appelé la « sociologie de l’acteur-réseau » et que Bruno Latour présente ici. Sa proposition est simple : entre la société et la sociologie, il faut choisir. De même que la notion de « nature » rend la politique impossible, il faut se faire à l’idée que la notion de société est devenue l’ennemie de toute pensée du politique. Ce n’est pas une raison pour se décourager… mais l’occasion de refaire de la sociologie.
C’est à retracer le social comme association que s’attache depuis trente ans ce qu’on a appelé la « sociologie de l’acteur-réseau » et que Bruno Latour présente ici. Sa proposition est simple : entre la société et la sociologie, il faut choisir. De même que la notion de « nature » rend la politique impossible, il faut se faire à l’idée que la notion de société est devenue l’ennemie de toute pensée du politique. Ce n’est pas une raison pour se décourager… mais l’occasion de refaire de la sociologie.
Site internet 1
https://www.editionsladecouverte.fr/changer_de_societe_refaire_de_la_sociologie-9782707153272
Filtres
- l'enquête
Controverses - Mode d'emploi de Valérie Beaudouin, Vincent Casanova, Luigi Cerri, Robin de Mourat, Olivier Fournout, Germain Meulemans, Inès Mosgalik, Donato Ricci, Pamela Schwartz, Clémence Seurat et Thomas Tari
Controverses - Mode d'emploi de Valérie Beaudouin, Vincent Casanova, Luigi Cerri, Robin de Mourat, Olivier Fournout, Germain Meulemans, Inès Mosgalik, Donato Ricci, Pamela Schwartz, Clémence Seurat et Thomas Tari
Nom
Controverses - Mode d'emploi
Auteur·ice
Valérie Beaudouin, Vincent Casanova, Luigi Cerri, Robin de Mourat, Olivier Fournout, Germain Meulemans, Inès Mosgalik, Donato Ricci, Pamela Schwartz, Clémence Seurat et Thomas Tari
Résumé
"Nous vivons un choc de mondes qui n'était pas prévu". Bruno Latour Face aux problèmes environnementaux et sanitaires qui nous submergent, face à la cadence inédite des innovations technologiques, les expert·e·s s'affrontent, se contredisent ou s'avouent sans réponse. Les controverses surgissent à un rythme bien plus rapide que la production des savoirs. Dans cet âge d'incertitude, où la décision doit souvent précéder la connaissance, il nous faut imaginer de nouvelles manières de penser et d'agir collectivement. La cartographie des controverses fournit ce cadre. Pratique pédagogique pionnière en sciences sociales, elle apprend à regarder le monde sans jamais séparer sciences, techniques et société. A tenir compte de tous les points de vue et du contexte dans lequel ils sont émis. A analyser finement l'écosystème qui fait naître un objet, une invention, un phénomène. Pour se repérer dans l'incertitude, nous dit-elle, il faut d'abord se perdre dans la complexité. Ce livre en offre le mode d'emploi, en s'appuyant sur des exemples de controverses contemporaines soigneusement sélectionnées pour leur diversité et la richesse de leurs enseignements.
Pratique pédagogique pionnière en sciences sociales, la cartographie des controverses apprend à regarder le monde sans jamais séparer sciences, techniques et société. A tenir compte de tous les points de vue et du contexte dans lequel ils sont émis. A analyser finement l'écosystème qui fait naître un objet, une invention, un phénomène.
Controverses mode d’emploi est une publication papier et en ligne. Elle invite à porter un regard singulier sur le monde par l’exploration de controverses contemporaines et l’analyse des sciences et des techniques en interaction avec la société. L’édition prend la forme d’un mode d’emploi qui réunit des ressources théoriques, des enquêtes pratiques et des outils méthodologiques. Elle se décline en un site Internet et un livre, proposé en versions collector et semi-poche.
Pratique pédagogique pionnière en sciences sociales, la cartographie des controverses apprend à regarder le monde sans jamais séparer sciences, techniques et société. A tenir compte de tous les points de vue et du contexte dans lequel ils sont émis. A analyser finement l'écosystème qui fait naître un objet, une invention, un phénomène.
Controverses mode d’emploi est une publication papier et en ligne. Elle invite à porter un regard singulier sur le monde par l’exploration de controverses contemporaines et l’analyse des sciences et des techniques en interaction avec la société. L’édition prend la forme d’un mode d’emploi qui réunit des ressources théoriques, des enquêtes pratiques et des outils méthodologiques. Elle se décline en un site Internet et un livre, proposé en versions collector et semi-poche.
Site internet 1
https://controverses.org/mode-demploi/#:~:text=Controverses%20mode%20d'emploi%20est,en%20interaction%20avec%20la%20soci%C3%A9t%C3%A9.
Filtres
- l'enquête
Corps, espaces, image de Chris Crickmay, Miranda Tufnell
Corps, espaces, image de Chris Crickmay, Miranda Tufnell
Nom
Corps, espaces, image
Auteur·ice
Chris Crickmay, Miranda Tufnell
Résumé
Ouvrage de référence pour la pratique de l’improvisation, ce livre aspire à modifier les habitudes de perception et à éveiller l’imagination. Proposant des explorations, les auteurs, Miranda Tufnell et Chris Crickmay, invitent à découvrir en mouvement la structure interne du corps pour ensuite s’ouvrir à l’espace, aux sons, aux objets et aux autres partenaires. Illustré de nombreux dessins, peintures, photographies et textes poétiques, ce manuel a pour but de « stimuler plutôt que d’enseigner », en donnant à l’improvisation un rôle central comme source de créativité.
Site internet 1
https://contredanse.org/product/corps-espace-image/
Filtres
- les modes d'attention
Cosmopolitiques de Isabelle Stengers
Cosmopolitiques de Isabelle Stengers
Nom
Cosmopolitiques
Auteur·ice
Isabelle Stengers
Résumé
Pourquoi les sciences modernes n’avancent-elles que sur un mode guerrier : guerre du scientifique contre ses concurrents, du savant contre le « charlatan », du « nouveau » contre l’« ancien » ? Pourquoi les sciences s’affirment-elles sous le jour le plus faux : triomphe d’un savoir enfin objectif, neutre et désintéressé, produit par une démarche méthodique, humble et sereine ? Et pourquoi quand les scientifiques disent leurs rêves et leurs ambitions, est-ce si souvent la spéculation arrogante et la polémique qui s’expriment ? Pourquoi, par exemple, la physique moderne est-elle habitée par la conviction qu’elle seule peut percer l’énigme de ce monde, énigmatiquement intelligible comme l’a dit Einstein ? Peut-on répondre à ces questions sans insulter les passions des scientifiques mais d’une manière qui leur permette d’échapper à « la passion moderne de disqualifier toute pratique qui ne souscrit pas à l’affirmation d’un monde unique » ?
C’est pour répondre à ces questions qu’Isabelle Stengers revisite quelques grands moments de l’histoire des sciences. Si nul d’entre nous n’a le droit de prétendre représenter le « genre humain » ou d’inventer « une utopie qui vaille pour tous les habitants de la terre », nul n’a non plus le droit de raconter cette histoire des sciences dites modernes comme celle de la découverte d’une réalité qui devrait faire autorité pour tous et toutes. Les passions qui habitent cette histoire ne sont pas arbitraires mais singulières, et c’est cette singularité qu’il convient de cultiver s’il s’agit de nous libérer de l’insupportable tolérance de ceux qui prétendent « savoir » envers ceux qui, disent-ils, « croient ».
Les cosmopolitiques d’Isabelle Stengers nous demandent, selon Donna Haraway, de penser, et de prendre des décisions « en présence de celles et ceux qui en porteront la conséquence ».
C’est pour répondre à ces questions qu’Isabelle Stengers revisite quelques grands moments de l’histoire des sciences. Si nul d’entre nous n’a le droit de prétendre représenter le « genre humain » ou d’inventer « une utopie qui vaille pour tous les habitants de la terre », nul n’a non plus le droit de raconter cette histoire des sciences dites modernes comme celle de la découverte d’une réalité qui devrait faire autorité pour tous et toutes. Les passions qui habitent cette histoire ne sont pas arbitraires mais singulières, et c’est cette singularité qu’il convient de cultiver s’il s’agit de nous libérer de l’insupportable tolérance de ceux qui prétendent « savoir » envers ceux qui, disent-ils, « croient ».
Les cosmopolitiques d’Isabelle Stengers nous demandent, selon Donna Haraway, de penser, et de prendre des décisions « en présence de celles et ceux qui en porteront la conséquence ».
Filtres
- les modes d'attention
En plein vol ; vivre et mourir au seuil de l’extinction de Thom van Dooren
En plein vol ; vivre et mourir au seuil de l’extinction de Thom van Dooren
Nom
En plein vol ; vivre et mourir au seuil de l’extinction
Auteur·ice
Thom van Dooren
Résumé
Les albatros sont en voie d’extinction à cause du plastique, les vautours indiens à cause des médicaments, les manchots pygmées à cause de l’urbanisation, les corneilles hawaïennes à cause de la déforestation, et les dernières grues blanches vivent désormais en captivité.
Mais qui sont ces oiseaux qui disparaissent ?
À travers cinq espèces, le philosophe de terrain australien Thom van Dooren propose une plongée au coeur des vies des oiseaux qui subissent les effets de nos modes de vie destructeurs.
Cette étude pédagogique et sensible explore tout ce qui est perdu lorsqu’une forme de vie disparaît du monde – et comment les humains y sont impliqués en retour.
Un des fondateurs du champ émergent des « études de l’extinction », Thom van Dooren met les réflexions éthiques en discussion avec les sciences naturelles, déployant ainsi une approche intime de la perte, et de ce que signifie le fait de survivre aux portes de l’oubli.
Mais qui sont ces oiseaux qui disparaissent ?
À travers cinq espèces, le philosophe de terrain australien Thom van Dooren propose une plongée au coeur des vies des oiseaux qui subissent les effets de nos modes de vie destructeurs.
Cette étude pédagogique et sensible explore tout ce qui est perdu lorsqu’une forme de vie disparaît du monde – et comment les humains y sont impliqués en retour.
Un des fondateurs du champ émergent des « études de l’extinction », Thom van Dooren met les réflexions éthiques en discussion avec les sciences naturelles, déployant ainsi une approche intime de la perte, et de ce que signifie le fait de survivre aux portes de l’oubli.
Site internet 1
https://wildproject.org/livres/en-plein-vol
Filtres
- les modes d'attention
Enquête sur les modes d'existence ; une anthropologie des modernes de Bruno Latour
Enquête sur les modes d'existence ; une anthropologie des modernes de Bruno Latour
Nom
Enquête sur les modes d'existence ; une anthropologie des modernes
Auteur·ice
Bruno Latour
Résumé
Le spectre de la modernisation hante la planète. On compare les sociétés en s’interrogeant sur les avancées ou sur les reculs de ce front apparemment irréversible de modernisation. Or, chose étrange, on manque toujours d'une description anthropologique de ceux qui se désignent comme étant à l'origine de ce mouvement. Dans un précédent livre, Bruno Latour avait fait l’hypothèse que « nous n'avons jamais été modernes » : le développement des sciences et des techniques nous aurait entraînés dans une histoire d’attachements chaque jour plus intimes entre humains et non-humains. Une histoire tout à fait contraire de celle des Modernes s’émancipant toujours davantage de la nature.
Pour repérer les valeurs multiples et contradictoires auxquelles tiennent ceux qui se disent Modernes, il faut accepter qu'il y ait plusieurs régimes de vérité, plusieurs types de raison, plusieurs modes d'existence dont l'enquêteur doit dresser avec soin les conditions de félicité et d'infélicité. On peut alors revisiter le cœur de notre vie collective : les sciences, les techniques, mais aussi le droit, la religion, la politique et, bien sûr, l'économie, la plus étrange et la plus ethnocentrique des productions. Et se poser autrement ces questions : Que nous est-il donc arrivé ? De quoi pouvons-nous hériter ? Qu’avons-nous en propre ? L'enjeu n'est pas mince au moment où les crises écologiques obligent toutes les sociétés à repenser ce qu'elles ont en commun.
Pour avancer dans ces questions, l’auteur a mis au point un dispositif original qui s’appuie sur une enquête collective auquel le livre sert d’introduction, de rapport provisoire. Grâce à un environnement numérique monté tout exprès, les lecteurs pourront participer au recueil des expériences multiples repérées par l’enquête, avant de devenir coproducteurs des versions finales. C’est par cet exercice d’« humanités numériques » que l’auteur prétend renouveler, avec ses lecteurs, l’anthropologie philosophique des Modernes.
Pour repérer les valeurs multiples et contradictoires auxquelles tiennent ceux qui se disent Modernes, il faut accepter qu'il y ait plusieurs régimes de vérité, plusieurs types de raison, plusieurs modes d'existence dont l'enquêteur doit dresser avec soin les conditions de félicité et d'infélicité. On peut alors revisiter le cœur de notre vie collective : les sciences, les techniques, mais aussi le droit, la religion, la politique et, bien sûr, l'économie, la plus étrange et la plus ethnocentrique des productions. Et se poser autrement ces questions : Que nous est-il donc arrivé ? De quoi pouvons-nous hériter ? Qu’avons-nous en propre ? L'enjeu n'est pas mince au moment où les crises écologiques obligent toutes les sociétés à repenser ce qu'elles ont en commun.
Pour avancer dans ces questions, l’auteur a mis au point un dispositif original qui s’appuie sur une enquête collective auquel le livre sert d’introduction, de rapport provisoire. Grâce à un environnement numérique monté tout exprès, les lecteurs pourront participer au recueil des expériences multiples repérées par l’enquête, avant de devenir coproducteurs des versions finales. C’est par cet exercice d’« humanités numériques » que l’auteur prétend renouveler, avec ses lecteurs, l’anthropologie philosophique des Modernes.
Site internet 2
http://modesofexistence.org/
Filtres
- l'enquête
Esthétique de la rencontre ; l'énigme de l'art contemporain de Estelle Zhong Mengual et Baptiste Morizot
Esthétique de la rencontre ; l'énigme de l'art contemporain de Estelle Zhong Mengual et Baptiste Morizot
Nom
Esthétique de la rencontre ; l'énigme de l'art contemporain
Auteur·ice
Estelle Zhong Mengual et Baptiste Morizot
Résumé
Qu’est-ce qui fait que quelque chose se passe devant une œuvre – ou qu’il ne se passe rien ?
À la croisée de la philosophie et de l’histoire de l’art, ce livre part sur la piste de nos relations à l’art contemporain, et aux œuvres d’art en général.
Et d’abord, une énigme : pourquoi avons-nous souvent l’impression, à l’occasion d’expositions d’art contemporain, que les œuvres sont indisponibles ? Comme si elles n’étaient pas là pour être appréciées, rencontrées. Comment expliquer ces rencontres manquées, autrement que par une inculture du visiteur ou une décadence de l’art contemporain ? Cet échec de communication est ici élucidé à travers une généalogie des contraintes qui pèsent conjointement sur la création contemporaine et sa réception.
Mais à l’inverse, comment comprendre ce qui a lieu, quand il se passe quelque chose, lorsqu’on est saisi par un livre, dévoré vif par un tableau, déplié par une mélodie – simultanément foudroyé et reconstruit par la rencontre avec une œuvre ?
Baptiste Morizot et Estelle Zhong Mengual enquêtent sur le pouvoir de l’art à nous transformer et à se constituer en un lieu privilégié de rencontres individuantes : celles qui nous font.
Écrivain et chercheur en philosophie, Baptiste Morizot est maître de conférences à Aix-Marseille Université. Il est l’auteur de Les Diplomates (Wildproject, 2016) et de Sur la piste animale (Actes Sud, 2018).
Normalienne et docteure en histoire de l’art de Sciences Po Paris, Estelle Zhong Mengual est l’auteure de L’Art en commun (Presses du Réel, 2018).
À la croisée de la philosophie et de l’histoire de l’art, ce livre part sur la piste de nos relations à l’art contemporain, et aux œuvres d’art en général.
Et d’abord, une énigme : pourquoi avons-nous souvent l’impression, à l’occasion d’expositions d’art contemporain, que les œuvres sont indisponibles ? Comme si elles n’étaient pas là pour être appréciées, rencontrées. Comment expliquer ces rencontres manquées, autrement que par une inculture du visiteur ou une décadence de l’art contemporain ? Cet échec de communication est ici élucidé à travers une généalogie des contraintes qui pèsent conjointement sur la création contemporaine et sa réception.
Mais à l’inverse, comment comprendre ce qui a lieu, quand il se passe quelque chose, lorsqu’on est saisi par un livre, dévoré vif par un tableau, déplié par une mélodie – simultanément foudroyé et reconstruit par la rencontre avec une œuvre ?
Baptiste Morizot et Estelle Zhong Mengual enquêtent sur le pouvoir de l’art à nous transformer et à se constituer en un lieu privilégié de rencontres individuantes : celles qui nous font.
Écrivain et chercheur en philosophie, Baptiste Morizot est maître de conférences à Aix-Marseille Université. Il est l’auteur de Les Diplomates (Wildproject, 2016) et de Sur la piste animale (Actes Sud, 2018).
Normalienne et docteure en histoire de l’art de Sciences Po Paris, Estelle Zhong Mengual est l’auteure de L’Art en commun (Presses du Réel, 2018).
Site internet 1
https://www.seuil.com/ouvrage/esthetique-de-la-rencontre-baptiste-morizot/9782021404234
Filtres
- les modes d'attention
Et si les animaux écrivaient ? de Vinciane Despret
Et si les animaux écrivaient ? de Vinciane Despret
Nom
Et si les animaux écrivaient ?
Auteur·ice
Vinciane Despret
Résumé
Beaucoup de ceux qui connaissent les animaux pensent qu'ils écrivent, à leur manière... Ils se parlent entre eux et avec d'autres. Les chiens laissent des messages pour les autres chiens sur les arbres et les réverbères, les chats le font aussi, ils disent quantité de choses dans les odeurs qu'ils laissent un peu partout. Ainsi le font également les loups, les sangliers, les poulpes avec leur encre, les chèvres des montagnes, les fourmis... Tous laissent des traces, des marques, des signatures, et chaque animal apprend à les lire. Bien sûr, les rats écrivent aussi. Et si nous imaginions qu'un jour nous aussi serons capables de les lire ? Un texte formidable, passionnant, étonnant, par la grande philosophe Vinciane Despret.
Site internet 1
https://www.maisondulivre.com/livre/9782227500839-et-si-les-animaux-ecrivaient-vinciane-despret/
Filtres
- les modes d'attention
Face à Gaïa ; Huit conférences sur le nouveau régime climatique de Bruno Latour
Face à Gaïa ; Huit conférences sur le nouveau régime climatique de Bruno Latour
Nom
Face à Gaïa ; Huit conférences sur le nouveau régime climatique
Auteur·ice
Bruno Latour
Résumé
James Lovelock n’a pas eu de chance avec l’hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par lequel les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu’il parlait d’un organisme unique, d’un thermostat géant, voire d’une Providence divine. Rien n’était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n’est pas le Globe, n’est pas la Terre-Mère, n’est pas une déesse païenne, mais elle n’est pas non plus la Nature, telle qu’on l’imagine depuis le XVIIe siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine. La Nature constituait l’arrière-plan de nos actions.
Or, à cause des effets imprévus de l’histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l’arrière-plan et monte sur scène. L’air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C’est l’époque de l’Anthropocène. Avec le risque d’une guerre de tous contre tous.
L’ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d’être stable et rassurant, semble constitué d’un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux.
En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie.
Or, à cause des effets imprévus de l’histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l’arrière-plan et monte sur scène. L’air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C’est l’époque de l’Anthropocène. Avec le risque d’une guerre de tous contre tous.
L’ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d’être stable et rassurant, semble constitué d’un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux.
En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie.
Site internet 1
https://www.editionsladecouverte.fr/face_a_gaia-9782359251272
Filtres
- le nouveau régime climatique
- zone critique
Habiter en oiseau de Vinciane Despret
Habiter en oiseau de Vinciane Despret
Nom
Habiter en oiseau
Auteur·ice
Vinciane Despret
Résumé
Qu’est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Despret mène l’enquête auprès des ornithologues.
Car ce qui l’intéresse surtout, c’est d’observer la naissance et le développement de l’intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux.
Où l’on voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l’imaginer. Et si ces manières n’étaient que du spectacle, des parades dont personne n’est vraiment dupe ? Et si ce n’était qu’un jeu, pour “faire semblant” ? Et si l’on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organisés ?
Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l’issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l’on n’entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.
Car ce qui l’intéresse surtout, c’est d’observer la naissance et le développement de l’intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux.
Où l’on voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l’imaginer. Et si ces manières n’étaient que du spectacle, des parades dont personne n’est vraiment dupe ? Et si ce n’était qu’un jeu, pour “faire semblant” ? Et si l’on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organisés ?
Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l’issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l’on n’entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.
Filtres
- l'enquête
- les modes d'attention
History of Information Graphics de Sandra Rendgen
History of Information Graphics de Sandra Rendgen
Nom
History of Information Graphics
Auteur·ice
Sandra Rendgen
Résumé
Des cartographies manuscrites du cosmos aux plans du métro new-yorkais en passant par l’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci, revivez l’histoire de la visualisation des données du Moyen Âge à l’ère numérique grâce à cet ouvrage format XL. Près de 400 exemples empruntés à la technologie, la cartographie ou la zoologie viennent enrichir cet ouvrage de référence inestimable pour les créateurs, les passionnés d’histoire et les assoiffés de connaissance.
Site internet 1
https://www.taschen.com/pages/fr/catalogue/graphic_design/all/03435/facts.history_of_information_graphics.htm
Filtres
- les modes d'attention
Isabelle Stengers, activer les possibles de dialogue avec Frédérique Dolphijn
Isabelle Stengers, activer les possibles de dialogue avec Frédérique Dolphijn
Nom
Isabelle Stengers, activer les possibles
Auteur·ice
dialogue avec Frédérique Dolphijn
Résumé
Mon métier est de lire et d’être transformée par ce que je lis.
Une introduction dialoguée avec une pensée foisonnante…
Philosophe des sciences, Isabelle Stengers a la réputation d’être à la fois difficile à lire et profondément transformatrice. Sa pensée nous entraîne de Dumas aux sorcières néo-païennes, de Deleuze à une nécessaire présence au monde. Elle redimensionne notre rapport au temps et nous fait voyager à travers les strates de pensées qui fondent son travail.
C’est par l’écrit qu’Isabelle Stengers propose au lecteur de se mettre en mouvement. Dans cet entretien, elle évoque ce que la lecture demande au lecteur : l’importance d’être conscient du type de rapport que l’on entretient avec une lecture, de ses offres de transformations, mais aussi des possibles empoisonnements dont elle est parfois porteuse.
Elle partage ses rencontres avec les auteur.e.s lu.e.s, rencontré.e.s ou encore ceux et celles avec qui elle a écrit et laisse percevoir les chemins d’écriture qui l’animent. Toujours, elle pose la question de l’après : quelle est notre capacité de sentir un texte et de nous en nourrir pour en faire quelque chose de neuf ?
Isabelle Stengers dit son rapport aux mots, à l’écriture, au monde, et nous demande de parcourir des lieux d’expérimentation et d’apprentissage pour partager des trajets de pensées pensantes.
Une introduction dialoguée avec une pensée foisonnante…
Philosophe des sciences, Isabelle Stengers a la réputation d’être à la fois difficile à lire et profondément transformatrice. Sa pensée nous entraîne de Dumas aux sorcières néo-païennes, de Deleuze à une nécessaire présence au monde. Elle redimensionne notre rapport au temps et nous fait voyager à travers les strates de pensées qui fondent son travail.
C’est par l’écrit qu’Isabelle Stengers propose au lecteur de se mettre en mouvement. Dans cet entretien, elle évoque ce que la lecture demande au lecteur : l’importance d’être conscient du type de rapport que l’on entretient avec une lecture, de ses offres de transformations, mais aussi des possibles empoisonnements dont elle est parfois porteuse.
Elle partage ses rencontres avec les auteur.e.s lu.e.s, rencontré.e.s ou encore ceux et celles avec qui elle a écrit et laisse percevoir les chemins d’écriture qui l’animent. Toujours, elle pose la question de l’après : quelle est notre capacité de sentir un texte et de nous en nourrir pour en faire quelque chose de neuf ?
Isabelle Stengers dit son rapport aux mots, à l’écriture, au monde, et nous demande de parcourir des lieux d’expérimentation et d’apprentissage pour partager des trajets de pensées pensantes.
Site internet 1
https://www.esperluete.be/index.php/catalogue-2/collection/autre/isabelle-stengers,-activer-les-possibles-detail
Filtres
- le nouveau régime climatique
L'appât des possibles ; reprise de Whitehead de Didier Debaise
L'appât des possibles ; reprise de Whitehead de Didier Debaise
Nom
L'appât des possibles ; reprise de Whitehead
Auteur·ice
Didier Debaise
Résumé
Un essai qui se propose, à partir d'une reprise de quelques propositions réactualisées de la philosophie d'Alfred North Whitehead (1861-1947), de mettre en évidence les conditions d'une autre pensée de la nature, dans une approche pluraliste intégrant la multiplicité des manières d'être dans la nature, qui sont autant de manières d'éprouver, de sentir, de faire sens et de donner de l'importance aux choses.
Nous sommes entrés dans une nouvelle époque de la nature. Que reste-t-il en effet des frontières que la pensée moderne tentait d'établir entre le vivant et l'inerte, entre la subjectivité et l'ordre naturel, entre l'apparent et le réel, entre les valeurs et les faits, entre la conscience et la vie animale ? Quelle pertinence pourraient encore avoir les grandes oppositions qui ont présidé à l'invention moderne de la nature ?
De nouveaux récits, de nouvelles cosmologies, sont devenus nécessaires pour que nous puissions réarticuler ce qui jusqu'alors avait été séparé. Ce livre tente de donner ses droits, à la suite de W. James et d'A. N. Whitehead, à une approche pluraliste de la nature. Que se passerait-il si nous attribuions de la subjectivité à tous les êtres, humains et non-humains ? Pourquoi ne ferions-nous pas de l'esthétique, de la manière de sentir, l'étoffe de toute existence ? Et si le sens de l'importance et de la valeur n'était plus l'apanage des seuls humains ?
Nous sommes entrés dans une nouvelle époque de la nature. Que reste-t-il en effet des frontières que la pensée moderne tentait d'établir entre le vivant et l'inerte, entre la subjectivité et l'ordre naturel, entre l'apparent et le réel, entre les valeurs et les faits, entre la conscience et la vie animale ? Quelle pertinence pourraient encore avoir les grandes oppositions qui ont présidé à l'invention moderne de la nature ?
De nouveaux récits, de nouvelles cosmologies, sont devenus nécessaires pour que nous puissions réarticuler ce qui jusqu'alors avait été séparé. Ce livre tente de donner ses droits, à la suite de W. James et d'A. N. Whitehead, à une approche pluraliste de la nature. Que se passerait-il si nous attribuions de la subjectivité à tous les êtres, humains et non-humains ? Pourquoi ne ferions-nous pas de l'esthétique, de la manière de sentir, l'étoffe de toute existence ? Et si le sens de l'importance et de la valeur n'était plus l'apanage des seuls humains ?
Site internet 1
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=3496
Filtres
- l'enquête
L'art comme expérience de John Dewey
L'art comme expérience de John Dewey
Nom
L'art comme expérience
Auteur·ice
John Dewey
Résumé
John Dewey (1859-1952) est un des piliers du «pragmatisme». Au centre de cette tradition, il y a l’enquête, c’est-à-dire la conviction qu’aucune question n’est a priori étrangère à la discussion et à la justification rationnelle.
Dewey a porté cette notion d’enquête le plus loin : à ses yeux, il n’y a pas de différence essentielle entre les questions que posent les choix éthiques, moraux ou esthétiques et celles qui ont une signification et une portée plus directement cognitives. Aussi aborde-t-il les questions morales et esthétiques dans un esprit d’expérimentation – ce qui tranche considérablement avec la manière dont la philosophie les aborde d’ordinaire, privilégiant soit la subjectivité et la vie morale, soit les conditions sociales et institutionnelles.
Dans L’art comme expérience, la préoccupation de Dewey est l’éducation de l’homme ordinaire. Il développe une vision de l’art en société démocratique, qui libère quiconque des mythes intimidants qui font obstacles à l’expérience artistique.
Dewey a porté cette notion d’enquête le plus loin : à ses yeux, il n’y a pas de différence essentielle entre les questions que posent les choix éthiques, moraux ou esthétiques et celles qui ont une signification et une portée plus directement cognitives. Aussi aborde-t-il les questions morales et esthétiques dans un esprit d’expérimentation – ce qui tranche considérablement avec la manière dont la philosophie les aborde d’ordinaire, privilégiant soit la subjectivité et la vie morale, soit les conditions sociales et institutionnelles.
Dans L’art comme expérience, la préoccupation de Dewey est l’éducation de l’homme ordinaire. Il développe une vision de l’art en société démocratique, qui libère quiconque des mythes intimidants qui font obstacles à l’expérience artistique.
Site internet 1
https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-essais/L-art-comme-experience
Filtres
- les modes d'attention
L'art en commun – Réinventer les formes du collectif en contexte démocratique de Estelle Zhong Mengual
L'art en commun – Réinventer les formes du collectif en contexte démocratique de Estelle Zhong Mengual
Nom
L'art en commun – Réinventer les formes du collectif en contexte démocratique
Auteur·ice
Estelle Zhong Mengual
Résumé
Une enquête sur les enjeux à la fois artistiques et politiques de l'art participatif, depuis les années 1990.
Jeremy Deller propose aux anciens mineurs d'Orgreave de participer à la reconstitution historique en costume de l'émeute ouvrière anglaise de 1984. Javier Téllez organise avec les patients de l'hôpital psychiatrique de Tijuana la propulsion d'un homme-canon par-dessus la frontière américano-mexicaine. Thomas Hirschhorn invite les habitants d'un quartier du Bronx à construire un monument en l'honneur du philosophe Antonio Gramsci. Une peau de cerf sur les épaules, Marcus Coates rencontre les résidents d'HLM à Londres et réalise une consultation spirituelle du lieu, en qualité de chaman.
Ces pratiques artistiques contemporaines forment une nouvelle galaxie étrange, qu'on appellera ici art en commun. Il s'agit de créer dans l'espace social plutôt que dans l'atelier ; sur une longue durée et avec d'autres plutôt qu'en son for intérieur ; de façon collective plutôt que démiurgique. L'œuvre n'est pas le fruit du travail de l'artiste seul, mais celui d'une collaboration en présence entre artiste et volontaires.
Ce dispositif artistique bouleverse notre conception de l'art et nos catégories esthétiques. Mais il revêt aussi une dimension politique, en s'emparant des questions de participation et de communauté qui comptent parmi les enjeux les plus cruciaux des tentatives actuelles de vivification de la démocratie, comme de la reconfiguration de nos manières de vivre.
Cet ouvrage propose d'interroger les liens entre participation en art et en politique dans le contexte démocratique et néolibéral qui est le nôtre. Et de penser comment l'art en commun peut contribuer à la réinvention des formes possibles du collectif.
Seconde édition (2020).
Estelle Zhong Mengual (née en 1989 à Paris) est historienne de l'art. Ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Lyon, elle est titulaire d'un doctorat en histoire de l'art de Sciences Po Paris. Elle a co-dirigé l'ouvrage Reclaiming Art – Reshaping Democracy (Les presses du réel, 2017) et est co-auteure de Esthétique de la rencontre (Seuil, 2018). En parallèle de ses recherches sur l'art en commun, elle s'intéresse à la manière dont nous pouvons élargir nos formes du collectif au vivant, dans le contexte de la crise écologique. Elle travaille notamment à la constitution d'une histoire environnementale de l'art.
Publié avec la collaboration de Laurence Bertrand Dorléac – Centre d'Histoire de Sciences Po – et le concours de la Fondation de France.
Jeremy Deller propose aux anciens mineurs d'Orgreave de participer à la reconstitution historique en costume de l'émeute ouvrière anglaise de 1984. Javier Téllez organise avec les patients de l'hôpital psychiatrique de Tijuana la propulsion d'un homme-canon par-dessus la frontière américano-mexicaine. Thomas Hirschhorn invite les habitants d'un quartier du Bronx à construire un monument en l'honneur du philosophe Antonio Gramsci. Une peau de cerf sur les épaules, Marcus Coates rencontre les résidents d'HLM à Londres et réalise une consultation spirituelle du lieu, en qualité de chaman.
Ces pratiques artistiques contemporaines forment une nouvelle galaxie étrange, qu'on appellera ici art en commun. Il s'agit de créer dans l'espace social plutôt que dans l'atelier ; sur une longue durée et avec d'autres plutôt qu'en son for intérieur ; de façon collective plutôt que démiurgique. L'œuvre n'est pas le fruit du travail de l'artiste seul, mais celui d'une collaboration en présence entre artiste et volontaires.
Ce dispositif artistique bouleverse notre conception de l'art et nos catégories esthétiques. Mais il revêt aussi une dimension politique, en s'emparant des questions de participation et de communauté qui comptent parmi les enjeux les plus cruciaux des tentatives actuelles de vivification de la démocratie, comme de la reconfiguration de nos manières de vivre.
Cet ouvrage propose d'interroger les liens entre participation en art et en politique dans le contexte démocratique et néolibéral qui est le nôtre. Et de penser comment l'art en commun peut contribuer à la réinvention des formes possibles du collectif.
Seconde édition (2020).
Estelle Zhong Mengual (née en 1989 à Paris) est historienne de l'art. Ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Lyon, elle est titulaire d'un doctorat en histoire de l'art de Sciences Po Paris. Elle a co-dirigé l'ouvrage Reclaiming Art – Reshaping Democracy (Les presses du réel, 2017) et est co-auteure de Esthétique de la rencontre (Seuil, 2018). En parallèle de ses recherches sur l'art en commun, elle s'intéresse à la manière dont nous pouvons élargir nos formes du collectif au vivant, dans le contexte de la crise écologique. Elle travaille notamment à la constitution d'une histoire environnementale de l'art.
Publié avec la collaboration de Laurence Bertrand Dorléac – Centre d'Histoire de Sciences Po – et le concours de la Fondation de France.
Site internet 1
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=6421&menu=0
Filtres
- les modes d'attention
L'Etat qu'il nous faut : des relations à renouer dans le nouveau régime climatique de Daniel Agacinski, Romain Beaucher, Céline Danion
L'Etat qu'il nous faut : des relations à renouer dans le nouveau régime climatique de Daniel Agacinski, Romain Beaucher, Céline Danion
Nom
L'Etat qu'il nous faut : des relations à renouer dans le nouveau régime climatique
Auteur·ice
Daniel Agacinski, Romain Beaucher, Céline Danion
Résumé
Au-delà des rengaines sur les fonctionnaires et des incantations sur le "retour de l'Etat" les rouages de la puissance publique sont rarement mis sur le devant de la scène. Et pourtant ! La persistance des inégalités et la révolution numérique rendent plus nécessaire que jamais l'affirmation d'un projet d'émancipation, individuelle et collective, qui passe nécessairement en partie par l'action publique.
Les bouleversements écologiques, qui mettent en question notre capacité de survie en tant qu'espèce, constituent un "nouveau régime" pour lequel nous devons réinventer notre façon de produire, de consommer, de travailler et de nous déplacer. Nous ne pourrons pas opérer ces métamorphoses sans l'Etat. Mais nous n'y parviendrons pas avec l'Etat tel qu'il fonctionne aujourd'hui. A partir de leurs expériences du fonctionnement de l'Etat, les auteurs esquissent ce que serait "l'Etat qu'il nous faut," pour reprendre en main notre destin commun dans le nouveau régime climatique : une histoire de relations à renouer, entre institutions et société civile, et entre les citoyens eux-mêmes.
Ce livre se veut une contribution à cette discussion démocratique qu'il est urgent d'engager, à quelques mois des élections de 2022. "L'Etat qu'il nous faut" est le second titre de la collection "Au fil du débat-Action publique", fruit du partenariat entre les éditions Berger-Levrault et la chaire "Transformations de l'action publique" de Sciences Po Lyon, coordonnée par Christian Paul.
Les bouleversements écologiques, qui mettent en question notre capacité de survie en tant qu'espèce, constituent un "nouveau régime" pour lequel nous devons réinventer notre façon de produire, de consommer, de travailler et de nous déplacer. Nous ne pourrons pas opérer ces métamorphoses sans l'Etat. Mais nous n'y parviendrons pas avec l'Etat tel qu'il fonctionne aujourd'hui. A partir de leurs expériences du fonctionnement de l'Etat, les auteurs esquissent ce que serait "l'Etat qu'il nous faut," pour reprendre en main notre destin commun dans le nouveau régime climatique : une histoire de relations à renouer, entre institutions et société civile, et entre les citoyens eux-mêmes.
Ce livre se veut une contribution à cette discussion démocratique qu'il est urgent d'engager, à quelques mois des élections de 2022. "L'Etat qu'il nous faut" est le second titre de la collection "Au fil du débat-Action publique", fruit du partenariat entre les éditions Berger-Levrault et la chaire "Transformations de l'action publique" de Sciences Po Lyon, coordonnée par Christian Paul.
Filtres
- le nouveau régime climatique
- le cercle politique
L'orchestration du quotidien ; design sonore et écoute au 21e siècle de Juliette Volcler
L'orchestration du quotidien ; design sonore et écoute au 21e siècle de Juliette Volcler
Nom
L'orchestration du quotidien ; design sonore et écoute au 21e siècle
Auteur·ice
Juliette Volcler
Résumé
Qu’ont en commun le « taa dam tâ-dâm » d’une annonce de la SNCF, le « ting » de validation d’un titre RATP, le « tu-tû-du dûûûû » d’un certain opérateur de télécoms, mais aussi le « pop » d’ouverture d’un jus de fruit, le « clic » d’un tube de mascara de luxe ? Tous ces sons et environnements qui font partie de notre quotidien partagent le fait d’avoir été composés. Derrière leur grande disparité, ils relèvent de ce que l’on nomme le design sonore. Sous ses formes commerciales dominantes, ce dernier agit comme un révélateur des évolutions récentes du capitalisme. Lorsqu’il se fonde, bien plus rarement, sur une exigence d’utilité sociale, il peut en revanche devenir un outil d’émancipation.
Pour appréhender les spécificités du design sonore, Juliette Volcler entrecroise des cultures industrielles généralement étanches les unes aux autres et tire des fils entre des époques, des pratiques, des secteurs ou des objets auparavant isolés. Optant pour une approche littéraire et subjective, elle applique l’exercice de la critique sonore à l’espace urbain comme à des boissons gazeuses, à des alarmes autant qu’à des installations artistiques. À travers le design sonore et son développement actuel comme outil d’ingénierie sociale se pose plus largement la question politique de l’écoute au 21e siècle. Cet ouvrage invite ainsi les lectrices et lecteurs à opérer un déplacement dans leur manière d’entendre le quotidien et à éveiller une écoute critique.
Pour appréhender les spécificités du design sonore, Juliette Volcler entrecroise des cultures industrielles généralement étanches les unes aux autres et tire des fils entre des époques, des pratiques, des secteurs ou des objets auparavant isolés. Optant pour une approche littéraire et subjective, elle applique l’exercice de la critique sonore à l’espace urbain comme à des boissons gazeuses, à des alarmes autant qu’à des installations artistiques. À travers le design sonore et son développement actuel comme outil d’ingénierie sociale se pose plus largement la question politique de l’écoute au 21e siècle. Cet ouvrage invite ainsi les lectrices et lecteurs à opérer un déplacement dans leur manière d’entendre le quotidien et à éveiller une écoute critique.
Filtres
- les modes d'attention
La bonne focale de Howard S.Becker
La bonne focale de Howard S.Becker
Nom
La bonne focale
Auteur·ice
Howard S.Becker
Résumé
Howard S. Becker poursuit ici une réflexion engagée dès le début de sa carrière sur l’usage des « cas » en sciences sociales.
Les observations des sociologues de terrain portent en effet sur des cas particuliers, enracinés dans un environnement historique et social spécifique. Quelles sont les démarches intellectuelles qui permettront d’en tirer des connaissances dont la portée dépasse leur objet initial et enrichit la science sociale ? Comment utiliser les études de cas de manière comparative ? Comment mettre ces comparaisons au service de la découverte de nouvelles variables pour l’analyse sociologique ? Telles sont quelques-unes des questions méthodologiques d’intérêt général dont traite cet ouvrage.
Avec simplicité et clarté, dans un style alerte où percent constamment l’humour et la distance, l’auteur propose des analyses suscitées par des anecdotes tirées de sa vie personnelle, par ses propres recherches (sur les carrières dans l’enseignement, l’usage des drogues, l’art, la musique) dont il offre ainsi une forme de récapitulatif réflexif, mais aussi par celles de ses pairs et maîtres (Hughes, Freidson, Moulin, Durkheim). Le public familier des œuvres de Becker retrouvera ici les enseignements donnés dans le désormais classique Les Ficelles du métier.
Les observations des sociologues de terrain portent en effet sur des cas particuliers, enracinés dans un environnement historique et social spécifique. Quelles sont les démarches intellectuelles qui permettront d’en tirer des connaissances dont la portée dépasse leur objet initial et enrichit la science sociale ? Comment utiliser les études de cas de manière comparative ? Comment mettre ces comparaisons au service de la découverte de nouvelles variables pour l’analyse sociologique ? Telles sont quelques-unes des questions méthodologiques d’intérêt général dont traite cet ouvrage.
Avec simplicité et clarté, dans un style alerte où percent constamment l’humour et la distance, l’auteur propose des analyses suscitées par des anecdotes tirées de sa vie personnelle, par ses propres recherches (sur les carrières dans l’enseignement, l’usage des drogues, l’art, la musique) dont il offre ainsi une forme de récapitulatif réflexif, mais aussi par celles de ses pairs et maîtres (Hughes, Freidson, Moulin, Durkheim). Le public familier des œuvres de Becker retrouvera ici les enseignements donnés dans le désormais classique Les Ficelles du métier.
Filtres
- l'enquête
La danse du cratérope écaillé ; naissance d'une théorie éthologique de Vinciane Despret
La danse du cratérope écaillé ; naissance d'une théorie éthologique de Vinciane Despret
Nom
La danse du cratérope écaillé ; naissance d'une théorie éthologique
Auteur·ice
Vinciane Despret
Résumé
Dans le désert du Néguev, l’ornithologue Amotz Zahavi étudie les cratéropes écaillés, ou passereaux d’Arabie, des oiseaux qui se regroupent à la tombée de la nuit ou au lever du jour pour danser. Pourquoi le font-ils ? Et que signifie le fait qu’ils s’offrent des cadeaux ? Peut-on penser, comme le propose Zahavi, qu’ils sont intéressés par des questions de prestige ? Pour Vinciane Despret, philosophe, qui s’est jointe à l’équipe de chercheurs, il y avait là une occasion tout à fait extraordinaire de comprendre comment on observe les animaux mais aussi comment les chercheurs construisent des théories rendant compte de leurs comportements.
Faut-il étudier les animaux en les soumettant à des dispositifs expérimentaux artificiels, ou les suivre sur le terrain et rassembler tous les indices possibles ? Les théories évolutionnistes sont-elles dépendantes du contexte d’observation, de l’environnement ou de l’obligation de « faire science » ?
Ce sont toutes ces questions qui vont permettre à l’autrice de dresser un tableau de l’éthologie et de ce qu’elle nous enseigne sur un monde que nous n’habitons pas seuls, et qu’il nous faut apprendre à mieux partager. Un monde où les oiseaux dansent et s’offrent des cadeaux et où les chercheurs deviennent inventifs à force de les observer ne pourrait-il pas nous aider à remettre en cause le grand partage entre humains et non-humains ?
Faut-il étudier les animaux en les soumettant à des dispositifs expérimentaux artificiels, ou les suivre sur le terrain et rassembler tous les indices possibles ? Les théories évolutionnistes sont-elles dépendantes du contexte d’observation, de l’environnement ou de l’obligation de « faire science » ?
Ce sont toutes ces questions qui vont permettre à l’autrice de dresser un tableau de l’éthologie et de ce qu’elle nous enseigne sur un monde que nous n’habitons pas seuls, et qu’il nous faut apprendre à mieux partager. Un monde où les oiseaux dansent et s’offrent des cadeaux et où les chercheurs deviennent inventifs à force de les observer ne pourrait-il pas nous aider à remettre en cause le grand partage entre humains et non-humains ?
Filtres
- l'enquête
- les modes d'attention
La Terre est un être vivant, l'hypothèse Gaïa de James Lovelock
La Terre est un être vivant, l'hypothèse Gaïa de James Lovelock
Nom
La Terre est un être vivant, l'hypothèse Gaïa
Auteur·ice
James Lovelock
Résumé
De concert avec la célèbre biologiste Lynn Margulis, James Lovelock a conçu dans les années 1970 une hypothèse scientifique surprenante : les systèmes vivants de la Terre appartiendraient tous à une même entité, qui régulerait l'environnement de manière à préserver les conditions favorables à la vie. Telle est l'hypothèse Gaïa, nom grec de la déesse de la Terre. Il ne s'agit rien de moins que de repenser l'histoire de la vie et de la Terre. Notre «monde vivant», étonnante anomalie au regard de la planétologie comparée, ne forme-t-il pas un système, un «tout» comparable à un organisme autorégulé? Aujourd'hui, il est devenu évident que la vie est affectée par l'environnement, mais qu'elle l'affecte aussi en retour. Dès lors, l'hypothèse Gaïa, qui porte un regard différent sur notre planète, peut nous permettre de faire face au défi écologique.
Filtres
- le nouveau régime climatique
- zone critique
Le champignon de la fin du monde ; sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme de Anna Lowenhaupt Tsing
Le champignon de la fin du monde ; sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme de Anna Lowenhaupt Tsing
Nom
Le champignon de la fin du monde ; sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme
Auteur·ice
Anna Lowenhaupt Tsing
Résumé
Ce n’est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu’il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l’erreur serait de croire que l’on se contente d’y survivre.
Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu’Anna Tsing a choisi d’explorer en suivant l’odyssée étonnante d’un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites.
Suivre les matsutakes, c’est s’intéresser aux cueilleurs de l’Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n’est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé.
Suivre les matsutakes, c’est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s’est inventé comme mode d’exploitation et dont il ravage aujourd’hui la planète.
Suivre les matsutakes, c’est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant.
Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d’une leçon d’optimisme dans un monde désespérant.
Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu’Anna Tsing a choisi d’explorer en suivant l’odyssée étonnante d’un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites.
Suivre les matsutakes, c’est s’intéresser aux cueilleurs de l’Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n’est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé.
Suivre les matsutakes, c’est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s’est inventé comme mode d’exploitation et dont il ravage aujourd’hui la planète.
Suivre les matsutakes, c’est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant.
Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d’une leçon d’optimisme dans un monde désespérant.
Filtres
- le nouveau régime climatique
- zone critique
Le Grand Orchestre des Animaux de Bruce Albert, Gilles Boeuf, Élisabeth de Fontenay , Vinciane Despret, Bernie Krause, François-Bernard Mâche, Paul Shepard
Le Grand Orchestre des Animaux de Bruce Albert, Gilles Boeuf, Élisabeth de Fontenay , Vinciane Despret, Bernie Krause, François-Bernard Mâche, Paul Shepard
Nom
Le Grand Orchestre des Animaux
Auteur·ice
Bruce Albert, Gilles Boeuf, Élisabeth de Fontenay , Vinciane Despret, Bernie Krause, François-Bernard Mâche, Paul Shepard
Résumé
En 2016, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentait Le Grand Orchestre des Animaux, une exposition conçue à partir du travail de Bernie Krause. Bio-acousticien, scientifique et musicien américain, Bernie Krause a collecté depuis le début des années 1970 plus de 5 000 heures d’enregistrements sonores d’habitats naturels sauvages, terrestres et marins, incluant plus de 15 000 espèces animales. L’exposition propose d’écouter une sélection de ses plus beaux enregistrements réalisés en Afrique, en Amérique et au plus profond des océans, à travers une expérience émotionnelle et sensorielle hors du commun.
Dialoguant silencieusement avec le grand orchestre de Bernie Krause, des œuvres d’artistes contemporains offrent une réflexion visuelle sur notre rapport au monde animal et sur la place de l’animal dans nos sociétés humaines. Exploration sonore et visuelle du monde naturel, l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux plonge le public au cœur de la beauté du monde naturel et propose une réflexion sur les grandes questions environnementales du XXIe siècle et sur les raisons qui ont mené l’homme à entrer dans ce que l’on appelle aujourd’hui la « sixième extinction ».
Le catalogue publié à cette occasion constitue une exploration esthétique, scientifique et philosophique du monde animal. Il propose au lecteur de découvrir le travail de Bernie Krause et de mener une réflexion sur les enjeux liés à la préservation de la biodiversité à travers de nombreux textes de spécialistes. Réunissant photographies, cartes, schémas, sonogrammes ainsi que les œuvres des artistes présentés dans l’exposition, cet ouvrage est un véritable manifeste pour la sauvegarde de la beauté des écosystèmes.
Dialoguant silencieusement avec le grand orchestre de Bernie Krause, des œuvres d’artistes contemporains offrent une réflexion visuelle sur notre rapport au monde animal et sur la place de l’animal dans nos sociétés humaines. Exploration sonore et visuelle du monde naturel, l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux plonge le public au cœur de la beauté du monde naturel et propose une réflexion sur les grandes questions environnementales du XXIe siècle et sur les raisons qui ont mené l’homme à entrer dans ce que l’on appelle aujourd’hui la « sixième extinction ».
Le catalogue publié à cette occasion constitue une exploration esthétique, scientifique et philosophique du monde animal. Il propose au lecteur de découvrir le travail de Bernie Krause et de mener une réflexion sur les enjeux liés à la préservation de la biodiversité à travers de nombreux textes de spécialistes. Réunissant photographies, cartes, schémas, sonogrammes ainsi que les œuvres des artistes présentés dans l’exposition, cet ouvrage est un véritable manifeste pour la sauvegarde de la beauté des écosystèmes.
Filtres
- les modes d'attention
Le public et ses problèmes de John Dewey
Le public et ses problèmes de John Dewey
Nom
Le public et ses problèmes
Auteur·ice
John Dewey
Résumé
John Dewey (1859-1952) est un des piliers du « pragmatisme ». Au centre de cette tradition, il y a l'enquête, c'est-à-dire la conviction qu'aucune question n'est a priori étrangère à la discussion et à la justification rationnelle.
Dewey, fondamentalement, est un philosophe de la démocratie : « La démocratie n'est pas une forme de gouvernement », aimait-il répéter, nul ne saurait donc y voir une figure historique du pouvoir, caractérisée par tel ou tel prédicat idéologique, philosophique ou institutionnel. Au contraire, elle est à elle-même sa propre norme, elle définit les conditions pragmatiques de la discussion rationnelle, et par conséquent de l'enquête comme forme élaborée et socialisée de l'expérience. Dans Le public et ses problèmes, Dewey montre plus particulièrement que la politique est une « expérimentation » : les pratiques expérimentales s'appliquent aussi bien à la délimitation du privé et du public qu'à la détermination des intérêts communs, à la décision politique comme à la détermination de la loi. Destiné non pas aux gouvernants, mais au public, instance intermédiaire entre la société et le gouvernement, l'ouvrage entend restituer au public son pouvoir et ses compétences dont le prive la complexification de l'exercice du pouvoir. Il vise à restaurer la démocratie à sa source : la compétence de chaque citoyen.
Dewey, fondamentalement, est un philosophe de la démocratie : « La démocratie n'est pas une forme de gouvernement », aimait-il répéter, nul ne saurait donc y voir une figure historique du pouvoir, caractérisée par tel ou tel prédicat idéologique, philosophique ou institutionnel. Au contraire, elle est à elle-même sa propre norme, elle définit les conditions pragmatiques de la discussion rationnelle, et par conséquent de l'enquête comme forme élaborée et socialisée de l'expérience. Dans Le public et ses problèmes, Dewey montre plus particulièrement que la politique est une « expérimentation » : les pratiques expérimentales s'appliquent aussi bien à la délimitation du privé et du public qu'à la détermination des intérêts communs, à la décision politique comme à la détermination de la loi. Destiné non pas aux gouvernants, mais au public, instance intermédiaire entre la société et le gouvernement, l'ouvrage entend restituer au public son pouvoir et ses compétences dont le prive la complexification de l'exercice du pouvoir. Il vise à restaurer la démocratie à sa source : la compétence de chaque citoyen.
Site internet 1
https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782070435876-le-public-et-ses-problemes-john-dewey/
Filtres
- l'enquête
Le son de la Terre Sous-titre Chroniques radiophoniques de Jérôme Sueur
Le son de la Terre Sous-titre Chroniques radiophoniques de Jérôme Sueur
Nom
Le son de la Terre Sous-titre Chroniques radiophoniques
Auteur·ice
Jérôme Sueur
Résumé
Que se disent deux éléphants de mer qui se rencontrent sur la plage ? Les dunes de sable chaud chantent-elles ? Les poissons font- ils des sons dans l’eau ? Où se trouve le plus beau paysage sonore
de la terre ? Le silence existe-t-il ? La nature fait-elle de la musique ? Et les étoiles ? À travers quarante-cinq chroniques d’histoire naturelle sonore illustrées par cent quarante-cinq sons accessibles par qr-codes, ce livre vous invite à ouvrir les oreilles pour d?couvrir et comprendre le tempo, le rythme et la mélodie des animaux, des plantes et des paysages de notre planète.Partons dès aujourd’hui à l’écoute de la nature !
de la terre ? Le silence existe-t-il ? La nature fait-elle de la musique ? Et les étoiles ? À travers quarante-cinq chroniques d’histoire naturelle sonore illustrées par cent quarante-cinq sons accessibles par qr-codes, ce livre vous invite à ouvrir les oreilles pour d?couvrir et comprendre le tempo, le rythme et la mélodie des animaux, des plantes et des paysages de notre planète.Partons dès aujourd’hui à l’écoute de la nature !
Filtres
- les modes d'attention
Les Diplomates ; cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant de Baptiste Morizot
Les Diplomates ; cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant de Baptiste Morizot
Nom
Les Diplomates ; cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant
Auteur·ice
Baptiste Morizot
Résumé
Il sʼagit avant tout dʼun problème géopolitique : réagir au retour spontané du loup en France, et à sa dispersion dans une campagne que la déprise rurale rend presque à son passé de « Gaule chevelue ». Le retour du loup interroge notre capacité à coexister avec la biodiversité qui nous fonde – à inventer de nouvelles formes de diplomatie.
Notre sens de la propriété et des frontières relève dʼun « sens du territoire » que nous avons en commun avec dʼautres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique sʼenracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive.
Guidé par Charles Darwin, Konrad Lorenz, Aldo Leopold… et de nombreux autres « diplomates », Morizot propose ici un essai de philosophie animale. Comme un incendie de prairie, ce livre traverse et féconde les grands sujets de la philosophie de lʼécologie, de lʼéthologie, jusquʼà lʼéthique. Il esquisse un monde où nous vivrons « en bonne intelligence avec ce qui, en nous et hors de nous, ne veut pas être domestiqué ».
Notre sens de la propriété et des frontières relève dʼun « sens du territoire » que nous avons en commun avec dʼautres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique sʼenracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive.
Guidé par Charles Darwin, Konrad Lorenz, Aldo Leopold… et de nombreux autres « diplomates », Morizot propose ici un essai de philosophie animale. Comme un incendie de prairie, ce livre traverse et féconde les grands sujets de la philosophie de lʼécologie, de lʼéthologie, jusquʼà lʼéthique. Il esquisse un monde où nous vivrons « en bonne intelligence avec ce qui, en nous et hors de nous, ne veut pas être domestiqué ».
Site internet 1
https://wildproject.org/livres/les-diplomates
Filtres
- le nouveau régime climatique
- les modes d'attention
Les ficelles du métier de Howard S.Becker
Les ficelles du métier de Howard S.Becker
Nom
Les ficelles du métier
Auteur·ice
Howard S.Becker
Résumé
S'appuyant sur une longue expérience de chercheur et d'enseignant, Becker propose dans ce livre des façons de penser la réalité sociale pour la saisir et l'étudier. Loin d'enfermer le lecteur dans un moule, Becker montre à travers des cas précis comment réfléchir aux diverses étapes de la recherche en évaluant les conséquences des choix que nous faisons. Quelle représentation d'un phénomène social avons nous empruntée ? Comment concilier l'étude d'un cas particulier et la nécessité de généraliser ? Où trouver nos concepts pour organiser nos données ? Quelles ressources la logique nous fournit-elle pour mesurer les implications de nos découvertes? À ces problèmes, Becker propose des solutions pratiques exprimées en un style simple et vivant. Pour cela, il s'appuie sur différentes disciplines (anthropologie, histoire, ethnomusicologie, sociologie, études urbaines, photographie, littérature, etc.) et sur une multitude d'exemples de la vie sociale (l'usage des opiacés, la délinquance des cols blancs, le choix des acteurs pour monter une pièce, les collections d'art, la grève d'ouvriers anglais, la perception des malades par des étudiants en médecine, le décor de la maison de paysans blancs du sud des États- Unis, les présupposés du racisme…). Un livre utile aussi bien pour conduire une recherche que pour mieux lire les ouvrages de sciences sociales.
Filtres
- l'enquête
Mal de Terre de Nikolaj Schultz
Mal de Terre de Nikolaj Schultz
Nom
Mal de Terre
Auteur·ice
Nikolaj Schultz
Résumé
Une nouvelle canicule s’abat sur Paris. Dans la nuit étouffante, l’existence de l’auteur est déboussolée par les effets de la crise climatique. Tous ses repères volent en éclats. Pour échapper à la chaleur, à ses vertiges et à ses interrogations, il tente de fuir, de s’isoler. Direction : Porquerolles. Mais même sur ces terres idylliques, l’âpre réalité le rattrape. Dans cette enquête auto- ethnographique, l’auteur arpente notre nouvelle condition climatique à partir de ses expériences, rencontres et pensées sur quelques jours. Carnet de bord d’un voyage fictionnel aux confins de l’Anthropocène, ce récit nous entraîne de Paris à Porquerolles, de la canicule à la disparition d’une île, de la lutte pour le sommeil à celle pour le territoire.
"S’il y a un livre qui peut nous mobiliser pour faire face à l’urgence écologique, c’est bien Mal de Terre. Il combine de manière unique le plaisir esthétique d’une lecture facile et d’un engagement existentiel profond." (Slavoj Žižek)
« Ce livre est peut-être le premier d'une longue série: le “roman de formation”, sauf qu'il s'agit pas d'un moi qui s'ajuste au monde social, mais d'un moi qui ne sait plus que faire d'un monde naturel qui l'épuise. D'où le genre hybride d'affects et de théories. » (Bruno Latour)
« Comment retrouver son moi dans et après l’Anthropocène – ce remarquable petit livre fonctionne comme un manuel pour ceux qui envisagent cette tâche. » (Dipesh Chakrabarty)
"S’il y a un livre qui peut nous mobiliser pour faire face à l’urgence écologique, c’est bien Mal de Terre. Il combine de manière unique le plaisir esthétique d’une lecture facile et d’un engagement existentiel profond." (Slavoj Žižek)
« Ce livre est peut-être le premier d'une longue série: le “roman de formation”, sauf qu'il s'agit pas d'un moi qui s'ajuste au monde social, mais d'un moi qui ne sait plus que faire d'un monde naturel qui l'épuise. D'où le genre hybride d'affects et de théories. » (Bruno Latour)
« Comment retrouver son moi dans et après l’Anthropocène – ce remarquable petit livre fonctionne comme un manuel pour ceux qui envisagent cette tâche. » (Dipesh Chakrabarty)
Filtres
- le nouveau régime climatique
Manières d'être vivant ; enquêtes sur la vie à travers nous de Baptiste Morizot
Manières d'être vivant ; enquêtes sur la vie à travers nous de Baptiste Morizot
Nom
Manières d'être vivant ; enquêtes sur la vie à travers nous
Auteur·ice
Baptiste Morizot
Résumé
Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la “nature”. À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l'importance à restituer au vivant. Ce livre entend y jeter ses forces. En partant pister les animaux sur le terrain, et les idées que nous nous faisons d’eux dans la forêt des savoirs. Peut-on apprendre à se sentir vivants, à s’aimer comme vivants ? Comment imaginer une politique des interdépendances, qui allie la cohabitation avec des altérités, à la lutte contre ce qui détruit le tissu du vivant ? Il s’agit de refaire connaissance : approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivant.
Site internet 1
https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-humaines-et-sociales-sciences/manieres-detre-vivant
Filtres
- l'enquête
- les modes d'attention
Microcosmos : l'histoire des 4 milliards d'années de la vie microbienne de Lynn Margulis, Dorion Sagan
Microcosmos : l'histoire des 4 milliards d'années de la vie microbienne de Lynn Margulis, Dorion Sagan
Nom
Microcosmos : l'histoire des 4 milliards d'années de la vie microbienne
Auteur·ice
Lynn Margulis, Dorion Sagan
Résumé
La vie sur Terre est avant tout une affaire de bactéries, de virus et de micro-organismes. C’est là l’essentiel de son histoire et c’est là sa structure profonde.
Articulant toutes les échelles du vivant, du microscopique au planétaire, Margulis montre que la symbiose est au cœur de l’évolution, et offre ici un nouveau tableau de la vie terrestre.
Une grande synthèse historique, par la mère de l’hypothèse Gaïa
Articulant toutes les échelles du vivant, du microscopique au planétaire, Margulis montre que la symbiose est au cœur de l’évolution, et offre ici un nouveau tableau de la vie terrestre.
Une grande synthèse historique, par la mère de l’hypothèse Gaïa
Site internet 1
https://wildproject.org/livres/microcosmos
Filtres
- le nouveau régime climatique
- zone critique
Nous les arbres de Préface de Bruce Albert
Nous les arbres de Préface de Bruce Albert
Nom
Nous les arbres
Auteur·ice
Préface de Bruce Albert
Résumé
Du 12 juillet au 10 novembre 2019, la Fondation Cartier présente Nous les Arbres, une exposition d’envergure dédiée aux arbres, ces êtres d’exception aux facultés insoupçonnées et pourtant largement menacés aujourd’hui.
Omniprésents, essentiels à la vie, les arbres, personnages vivants méconnus, suscitent un intérêt croissant de la part du public, comme en atteste le succès mondial de plusieurs livres et films récents qui leurs sont consacrés. Après avoir été longtemps sous-évalués par la biologie (comme l’ensemble du règne végétal), ils ont fait l’objet ces dernières décennies de découvertes scientifiques qui ont permis de jeter un nouveau regard sur ces êtres comptant parmi eux les plus grands et les plus anciens membres de la communauté des vivants. Capacités sensorielles, aptitudes à la communication, symbiose avec d’autres espèces et influence climatique : autant de facultés insoupçonnées dont la mise au jour vient confirmer ce que les savoirs traditionnels avaient depuis longtemps intégré, levant le voile sur un monde fascinant – celui de l’hypothèse d’une « intelligence végétale » – qui pourrait porter en lui la solution à bien des défis technologiques et environnementaux actuels.
Dans le cadre de l’exposition, la Fondation Cartier publie un catalogue proposant de découvrir toutes les œuvres exposées à travers près de 550 images ainsi qu’un vaste ensemble de contributions scientifiques et critiques. Associant le travail de peintres, photographes, architectes, sculpteurs, philosophes, botanistes et spécialistes en climatologie, cet ouvrage dévoile la beauté, l’ingéniosité et la richesse biologique des arbres et plonge le lecteur dans le monde fascinant de ces grands protagonistes du monde vivant.
Omniprésents, essentiels à la vie, les arbres, personnages vivants méconnus, suscitent un intérêt croissant de la part du public, comme en atteste le succès mondial de plusieurs livres et films récents qui leurs sont consacrés. Après avoir été longtemps sous-évalués par la biologie (comme l’ensemble du règne végétal), ils ont fait l’objet ces dernières décennies de découvertes scientifiques qui ont permis de jeter un nouveau regard sur ces êtres comptant parmi eux les plus grands et les plus anciens membres de la communauté des vivants. Capacités sensorielles, aptitudes à la communication, symbiose avec d’autres espèces et influence climatique : autant de facultés insoupçonnées dont la mise au jour vient confirmer ce que les savoirs traditionnels avaient depuis longtemps intégré, levant le voile sur un monde fascinant – celui de l’hypothèse d’une « intelligence végétale » – qui pourrait porter en lui la solution à bien des défis technologiques et environnementaux actuels.
Dans le cadre de l’exposition, la Fondation Cartier publie un catalogue proposant de découvrir toutes les œuvres exposées à travers près de 550 images ainsi qu’un vaste ensemble de contributions scientifiques et critiques. Associant le travail de peintres, photographes, architectes, sculpteurs, philosophes, botanistes et spécialistes en climatologie, cet ouvrage dévoile la beauté, l’ingéniosité et la richesse biologique des arbres et plonge le lecteur dans le monde fascinant de ces grands protagonistes du monde vivant.
Site internet 1
https://www.fondationcartier.com/editions/nous-les-arbres
Filtres
- zone critique
Nous n'avons jamais été modernes ; Essai d'anthropologie symétrique de Bruno Latour
Nous n'avons jamais été modernes ; Essai d'anthropologie symétrique de Bruno Latour
Nom
Nous n'avons jamais été modernes ; Essai d'anthropologie symétrique
Auteur·ice
Bruno Latour
Résumé
Pollution des rivières, embryons congelés, virus du sida, trou d'ozone, robots à capteurs... : ces " objets " étranges qui envahissent notre monde relèvent-ils de la nature ou de la culture ? Comment les comprendre ? Jusqu'ici, les choses étaient simples : aux scientifiques la gestion de la nature, aux politiques celle de la société. Mais ce traditionnel partage des tâches devient de plus en plus impuissant à rendre compte de la prolifération des " hybrides ". D'où le sentiment d'effroi qu'ils procurent, et que ne parviennent pas à apaiser les philosophes contemporains, qu'ils soient antimodernes, postmodernes ou éthiciens. Et si nous avions fait fausse route ? En fait, notre société " moderne " n'a jamais fonctionné conformément au grand partage qui fonde son système de représentation du monde : celui qui oppose radicalement la nature d'un côté, la culture de l'autre. Dans la pratique, en effet, les modernes n'ont cessé de créer des objets hybrides, qui relèvent de l'une comme de l'autre, et qu'ils se refusent à penser. Nous n'avons donc jamais été vraiment modernes, et c'est ce paradigme fondateur qu'il nous faut remettre en cause aujourd'hui pour comprendre notre monde.
Filtres
- le nouveau régime climatique
Où atterrir ? comment s'orienter en politique de Bruno Latour
Où atterrir ? comment s'orienter en politique de Bruno Latour
Nom
Où atterrir ? comment s'orienter en politique
Auteur·ice
Bruno Latour
Résumé
Cet essai voudrait relier trois phénomènes que les commentateurs ont déjà repérés mais dont ils ne voient pas toujours le lien — et par conséquent dont ils ne voient pas l’immense énergie politique qu’on pourrait tirer de leur rapprochement.
D’abord la « dérégulation » qui va donner au mot de « globalisation » un sens de plus en plus péjoratif ; ensuite, l’explosion de plus en plus vertigineuse des inégalités ; enfin, l’entreprise systématique pour nier l’existence de la mutation climatique.
L’hypothèse est qu’on ne comprend rien aux positions politiques depuis cinquante ans, si l’on ne donne pas une place centrale à la question du climat et à sa dénégation. Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu’il n’y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C’est ce qui expliquerait l’explosion des inégalités, l’étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l’État national.
Pour contrer une telle politique, il va falloir atterrir quelque part. D’où l’importance de savoir comment s’orienter. Et donc dessiner quelque chose comme une carte des positions imposées par ce nouveau paysage au sein duquel se redéfinissent non seulement les affects de la vie publique mais aussi ses enjeux.
D’abord la « dérégulation » qui va donner au mot de « globalisation » un sens de plus en plus péjoratif ; ensuite, l’explosion de plus en plus vertigineuse des inégalités ; enfin, l’entreprise systématique pour nier l’existence de la mutation climatique.
L’hypothèse est qu’on ne comprend rien aux positions politiques depuis cinquante ans, si l’on ne donne pas une place centrale à la question du climat et à sa dénégation. Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu’il n’y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C’est ce qui expliquerait l’explosion des inégalités, l’étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l’État national.
Pour contrer une telle politique, il va falloir atterrir quelque part. D’où l’importance de savoir comment s’orienter. Et donc dessiner quelque chose comme une carte des positions imposées par ce nouveau paysage au sein duquel se redéfinissent non seulement les affects de la vie publique mais aussi ses enjeux.
Site internet 1
https://www.editionsladecouverte.fr/ou_atterrir_-9782707197009
Où suis-je ? Leçons du confinement à l'usage des terrestres de Bruno Latour
Où suis-je ? Leçons du confinement à l'usage des terrestres de Bruno Latour
Nom
Où suis-je ? Leçons du confinement à l'usage des terrestres
Auteur·ice
Bruno Latour
Résumé
L’expérience du confinement a été terrible aussi bien au niveau individuel qu’au niveau collectif. Les États comme les individus en sont tous à chercher comment se déconfiner en espérant revenir aussi vite que possible au « monde d’avant » grâce à une « reprise » aussi rapide que possible.
Mais il y a une autre façon de tirer les leçons de ces épreuves, en tous cas pour ceux que l’on pourrait appeler les terrestres. Ceux-là semblent commencer à saisir qu’ils ne se déconfineront pas, d’autant que la crise sanitaire s’encastre dans une autre crise autrement plus grave ; et que c’est une chance à saisir : celle de comprendre enfin où ils sont, dans quelle terre ils vont pouvoir enfin s’envelopper – à défaut de se développer ! Où suis-je ? fait assez logiquement suite au livre précédent Où atterrir : comment s’orienter en politique ?
Une fois atterris, parfois violemment, il faut bien que les terrestres explorent le sol où ils vont désormais habiter. Comment les aider ? Tel est l’objet de cet essai sous forme de courts chapitres. Après Face à Gaïa, ces deux livres dessinent de plus en plus précisément le Nouveau Régime Climatique.
Mais il y a une autre façon de tirer les leçons de ces épreuves, en tous cas pour ceux que l’on pourrait appeler les terrestres. Ceux-là semblent commencer à saisir qu’ils ne se déconfineront pas, d’autant que la crise sanitaire s’encastre dans une autre crise autrement plus grave ; et que c’est une chance à saisir : celle de comprendre enfin où ils sont, dans quelle terre ils vont pouvoir enfin s’envelopper – à défaut de se développer ! Où suis-je ? fait assez logiquement suite au livre précédent Où atterrir : comment s’orienter en politique ?
Une fois atterris, parfois violemment, il faut bien que les terrestres explorent le sol où ils vont désormais habiter. Comment les aider ? Tel est l’objet de cet essai sous forme de courts chapitres. Après Face à Gaïa, ces deux livres dessinent de plus en plus précisément le Nouveau Régime Climatique.
Site internet 1
https://www.editionsladecouverte.fr/ou_suis_je_-9782359252019
Filtres
- le nouveau régime climatique
- l'enquête
- zone critique
- les modes d'attention
- le cercle politique
Paris Ville Invisible de Bruno Latour, Emilie Hermant
Paris Ville Invisible de Bruno Latour, Emilie Hermant
Nom
Paris Ville Invisible
Auteur·ice
Bruno Latour, Emilie Hermant
Résumé
Paris se donne si facilement au regard des peintres et des touristes, elle a si souvent été le sujet de livres ou de photographies qu’on en oublie les difficultés des milliers d’ingénieurs, de techniciens, de fonctionnaires, d’habitants et de commerçants pour la rendre visible. Bruno Latour et Émilie Hermant nous font visiter des lieux, habituellement fermés aux passants, dans lesquels s’élaborent les innombrables techniques qui rendent la vie possible aux Parisiens – ces lieux dits «panoptiques» d’où l’on ne voit justement jamais Paris tout entière.
À travers leur enquête photographique rééditée ici sous une nouvelle forme, les auteurs décortiquent ce qui constitue l’unicité d’une ville comme Paris, tant sur le plan sociologique qu’architectural et urbanistique. Suivant à la trace les problèmes pratiques que pose la coexistence d’un si grand nombre d’individus sur une si petite surface, ils saisissent autrement ce que nous entendons par la notion de «collectif».
Chacun des cheminements inattendus de Paris ville invisible repose à sa manière la question de la nature du lien social. En suivant la myriade de traces que nous laissons quotidiennement, ce livre dévoile peu à peu que Paris, en tant que totalité, est aussi insaisissable qu’invisible – sauf peut-être pour ses touristes !
À travers leur enquête photographique rééditée ici sous une nouvelle forme, les auteurs décortiquent ce qui constitue l’unicité d’une ville comme Paris, tant sur le plan sociologique qu’architectural et urbanistique. Suivant à la trace les problèmes pratiques que pose la coexistence d’un si grand nombre d’individus sur une si petite surface, ils saisissent autrement ce que nous entendons par la notion de «collectif».
Chacun des cheminements inattendus de Paris ville invisible repose à sa manière la question de la nature du lien social. En suivant la myriade de traces que nous laissons quotidiennement, ce livre dévoile peu à peu que Paris, en tant que totalité, est aussi insaisissable qu’invisible – sauf peut-être pour ses touristes !
Site internet 1
https://editions-b42.com/produit/paris-ville-invisible/
Filtres
- l'enquête
Penser comme un rat de Vinciane Despret
Penser comme un rat de Vinciane Despret
Nom
Penser comme un rat
Auteur·ice
Vinciane Despret
Résumé
On a longtemps pensé découvrir les lois de l’apprentissage en soumettant un rat à l’épreuve du labyrinthe. Certes, si on le récompense, le rat « apprend » le parcours. Mais à quelle question le rat répond-il réellement ? Que signifie le labyrinthe pour lui ? Comment interprète-t-il la récompense ? Aujourd’hui, la réussite du processus de l’habituation dans l’observation des primates n’est plus considérée comme le seul résultat du travail des humains. Elle tiendrait tout autant à la volonté des singes de se laisser approcher (la proximité des observateurs représenterait une protection pour eux). Pour certains, la prise en compte des dimensions relationnelles constitue un artefact qu’il faut éradiquer : l’animal répondrait en fait à une autre question que celle qui lui est posée. Selon d’autres, toute situation scientifique interrogeant les vivants relèverait elle-même de l’artefact. Les animaux ne « réagissent » pas à ce que nous leur soumettons : ils interprètent une demande et leur réponse traduit leur point de vue sur la situation. C’est à elle qu’il faut s’intéresser. Les scientifiques travaillant sur le bien-être animal suivraient-ils cette voie prometteuse ? Quelles sont les conditions permettant de tels changements ? Telles sont les questions que ce livre leur adresse. On y découvre que le fait d’interroger les animaux sur ce qui les rend heureux pourrait inciter les scientifiques à modifier leurs pratiques et admettre que le point de vue de ceux qu’ils étudient constitue en fait le véritable objet de leurs recherches.
Filtres
- les modes d'attention
Politiques de la nature ; comment faire entrer les sciences en démocratie de Bruno Latour
Politiques de la nature ; comment faire entrer les sciences en démocratie de Bruno Latour
Nom
Politiques de la nature ; comment faire entrer les sciences en démocratie
Auteur·ice
Bruno Latour
Résumé
Comment combler le fossé apparemment infranchissable séparant les sciences (chargées de comprendre la nature) et la politique (chargée de régler la vie sociale), séparation dont les conséquences deviennent de plus en plus catastrophiques ?
La nature a toujours constitué l’une des deux moitiés de la vie publique – celle qui nous unit –, l’autre moitié formant ce qu’on appelle la politique, c’est-à-dire le jeu des intérêts et des passions – qui nous divise. L’écologie politique a prétendu apporter une réponse mais, à cause des controverses scientifiques qu’elle suscite, à cause de l’incertitude sur les valeurs qu’elle provoque, elle oblige à abandonner la nature comme mode d’organisation publique.
Selon Bruno Latour, la solution repose sur une profonde redéfinition à la fois de l’activité scientifique (à réintégrer dans le jeu normal de la société) et de l’activité politique (comprise comme l’élaboration progressive d’un monde commun). Ce sont les conditions et les contraintes de telles redéfinitions qu’il explore ici.
La nature a toujours constitué l’une des deux moitiés de la vie publique – celle qui nous unit –, l’autre moitié formant ce qu’on appelle la politique, c’est-à-dire le jeu des intérêts et des passions – qui nous divise. L’écologie politique a prétendu apporter une réponse mais, à cause des controverses scientifiques qu’elle suscite, à cause de l’incertitude sur les valeurs qu’elle provoque, elle oblige à abandonner la nature comme mode d’organisation publique.
Selon Bruno Latour, la solution repose sur une profonde redéfinition à la fois de l’activité scientifique (à réintégrer dans le jeu normal de la société) et de l’activité politique (comprise comme l’élaboration progressive d’un monde commun). Ce sont les conditions et les contraintes de telles redéfinitions qu’il explore ici.
Filtres
- l'enquête
Pour une écologie de l'attention de Yves Citton
Pour une écologie de l'attention de Yves Citton
Nom
Pour une écologie de l'attention
Auteur·ice
Yves Citton
Résumé
Économie de l’attention, incapacité de se concentrer, armes de distraction massive, googlisation des esprits : d’innombrables publications dénoncent le déferlement d’images et d’informations qui, de la télévision à Internet en passant par les jeux vidéo, condamnerait notre jeunesse à un déficit attentionnel pathologique.
Cet essai propose une vision d’ensemble de ces questions qui prend à contre-pied les lamentations courantes. Oui, la sur-sollicitation de notre attention est un problème à mettre au cœur de nos analyses économiques, de nos réformes pédagogiques, de nos réflexions éthiques et de nos luttes politiques. Mais, non, l’avènement du numérique ne nous condamne pas à une dissipation abrutissante.
Comment rediriger notre attention ? À quoi en accorder ? Faut-il que chacun apprenne à « gérer » ses ressources attentionnelles pour être plus « compétitif », ou faut-il plutôt nous rendre mieux attentifs les uns aux autres ainsi qu’aux défis environnementaux (climatiques et sociaux) qui menacent notre milieu existentiel ? Ce livre défend la seconde voie. Il pose les fondements d’une écologie de l’attention comme alternative à une suroccupation qui nous écrase. Il espère que vous trouverez le temps de le lire…
Cet essai propose une vision d’ensemble de ces questions qui prend à contre-pied les lamentations courantes. Oui, la sur-sollicitation de notre attention est un problème à mettre au cœur de nos analyses économiques, de nos réformes pédagogiques, de nos réflexions éthiques et de nos luttes politiques. Mais, non, l’avènement du numérique ne nous condamne pas à une dissipation abrutissante.
Comment rediriger notre attention ? À quoi en accorder ? Faut-il que chacun apprenne à « gérer » ses ressources attentionnelles pour être plus « compétitif », ou faut-il plutôt nous rendre mieux attentifs les uns aux autres ainsi qu’aux défis environnementaux (climatiques et sociaux) qui menacent notre milieu existentiel ? Ce livre défend la seconde voie. Il pose les fondements d’une écologie de l’attention comme alternative à une suroccupation qui nous écrase. Il espère que vous trouverez le temps de le lire…
Site internet 1
https://www.seuil.com/ouvrage/pour-une-ecologie-de-l-attention-yves-citton/9782021181425
Filtres
- les modes d'attention
Quand les artistes dessinaient les cartes ; vues et figures de l'espace français, moyen âge et Renaissance de Sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk
Quand les artistes dessinaient les cartes ; vues et figures de l'espace français, moyen âge et Renaissance de Sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk
Nom
Quand les artistes dessinaient les cartes ; vues et figures de l'espace français, moyen âge et Renaissance
Auteur·ice
Sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk
Résumé
Il fut un temps où les cartes étaient rares et précieuses, dessinées et peintes à la main avec un grand soin esthétique, et où leur capacité à montrer le monde tel qu’il paraît importait plus que les calculs d’échelle et d’orientation précises. À l’aube de la Renaissance, les artistes furent ainsi les professionnels privilégiés pour la confection de cartes locales et régionales. Ils y mirent leur savoir-faire et leur ingéniosité, inventant un genre de représentation de l’espace tout à fait particulier. Celui-ci répondait aussi à la demande de leurs contemporains, car les cartes étaient commanditées dans un but pratique : résoudre des conflits judiciaires, tracer une frontière, analyser des fortifications, projeter des travaux, commémorer des événements historiques.
Quand les artistes dessinaient les cartes. Vues et figures de l’espace français, Moyen Âge et Renaissance retrace l’histoire de cette aventure méconnue. La centaine de cartes, vues et « figures » qui y sont présentées témoigne de la puissance d’une cartographie fondée sur des procédés visuels plutôt que sur des applications mathématiques pourtant en cours de réapparition, et nous incite à reconsidérer nos hypothèses et nos attentes en matière de cartographie : que doit représenter une carte ? À quels enjeux répond-elle ? Y a-t-il une vérité cartographique ? Dans quelle mesure les cartes anciennes ont-elles posé les bases de la cartographie que nous utilisons aujourd’hui ?
Sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk
Quand les artistes dessinaient les cartes. Vues et figures de l’espace français, Moyen Âge et Renaissance retrace l’histoire de cette aventure méconnue. La centaine de cartes, vues et « figures » qui y sont présentées témoigne de la puissance d’une cartographie fondée sur des procédés visuels plutôt que sur des applications mathématiques pourtant en cours de réapparition, et nous incite à reconsidérer nos hypothèses et nos attentes en matière de cartographie : que doit représenter une carte ? À quels enjeux répond-elle ? Y a-t-il une vérité cartographique ? Dans quelle mesure les cartes anciennes ont-elles posé les bases de la cartographie que nous utilisons aujourd’hui ?
Sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk
Filtres
- les modes d'attention
Que diraient les animaux, si... on leur posait les bonnes questions ? de Vinciane Despret
Que diraient les animaux, si... on leur posait les bonnes questions ? de Vinciane Despret
Nom
Que diraient les animaux, si... on leur posait les bonnes questions ?
Auteur·ice
Vinciane Despret
Résumé
Les singes savent-ils vraiment singer ? Les animaux se voient-ils comme nous les voyons ? À quoi s’intéressent les rats dans les expériences ? Pourquoi dit-on que les vaches ne font rien ? Ce livre pose vingt-six questions qui remettent en cause nos idées reçues sur ce que font, veulent et même « pensent » les animaux. Elles permettent de raconter les aventures amusantes ou stupéfiantes qui sont arrivées aux animaux et aux chercheurs qui travaillent avec eux, mais aussi aux éleveurs, aux soigneurs de zoo et aux dresseurs.
À la lecture de ces récits désopilants, on se demande si les animaux n’ont pas un sens de l’humour bien à eux : ils semblent parfois trouver un malin plaisir à créer des situations qui aboutissent à ce que les plus savants des spécialistes soient désarçonnés, obligés de faire de nouvelles hypothèses risquées et, toujours, de constater que les animaux ne sont pas si bêtes que ça…
On se délectera de ces histoires incroyables qui nous invitent à faire de l’éthologie et de la philosophie. Après avoir lu ce livre, on ne regardera plus son chien de la même manière !
À la lecture de ces récits désopilants, on se demande si les animaux n’ont pas un sens de l’humour bien à eux : ils semblent parfois trouver un malin plaisir à créer des situations qui aboutissent à ce que les plus savants des spécialistes soient désarçonnés, obligés de faire de nouvelles hypothèses risquées et, toujours, de constater que les animaux ne sont pas si bêtes que ça…
On se délectera de ces histoires incroyables qui nous invitent à faire de l’éthologie et de la philosophie. Après avoir lu ce livre, on ne regardera plus son chien de la même manière !
Site internet 1
https://www.editionsladecouverte.fr/que_diraient_les_animaux_si_on_leur_posait_les_bonnes_questions_-9782707183262
Filtres
- l'enquête
- les modes d'attention
Quotidien politique : féminisme, écologie, subsistance de Geneviève Pruvost
Quotidien politique : féminisme, écologie, subsistance de Geneviève Pruvost
Nom
Quotidien politique : féminisme, écologie, subsistance
Auteur·ice
Geneviève Pruvost
Résumé
Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant… Ces phénomènes divers que l’on apprend aujourd’hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C’est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu’aux leçons existentielles et politiques qu’il convient d’en tirer, qu’est consacré cet ouvrage. L’auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur.
Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n’y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la généralisation du salariat qui a permis d’accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. À condition d’être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d’émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu’elle est : un enjeu révolutionnaire.
Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n’y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la généralisation du salariat qui a permis d’accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. À condition d’être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d’émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu’elle est : un enjeu révolutionnaire.
Filtres
- le nouveau régime climatique
- zone critique
Réactiver le sens commun ; Lecture de Whitehead en temps de débâcle de Isabelle Stengers
Réactiver le sens commun ; Lecture de Whitehead en temps de débâcle de Isabelle Stengers
Nom
Réactiver le sens commun ; Lecture de Whitehead en temps de débâcle
Auteur·ice
Isabelle Stengers
Résumé
Opposer les scientifiques à un « public prêt à croire n’importe quoi » – et qu’il faut maintenir à distance – est un désastre politique. « Ceux qui savent » deviennent les bergers d’un troupeau tenu pour foncièrement irrationnel. Aujourd’hui, une partie du troupeau semble avoir bel et bien perdu le sens commun, mais n’est-ce pas parce qu’il a été humilié, poussé à faire cause commune avec ce qui affole leurs bergers ? Quant aux autres, indociles et rebelles, qui s’activent à faire germer d’autres mondes possibles, ils sont traités en ennemis.
Si la science est une « aventure » – selon la formule du philosophe Whitehead –, ce désastre est aussi scientifique car les scientifiques ont besoin d’un milieu qui rumine (« oui… mais quand même ») ou résiste et objecte. Quand le sens commun devient l’ennemi, c’est le monde qui s’appauvrit, c’est l’imagination qui disparaît. Là pourrait être le rôle de la philosophie : souder le sens commun à l’imagination, le réactiver, civiliser une science qui confond ses réussites avec l’accomplissement du destin humain.
Depuis Whitehead le monde a changé, la débâcle a succédé au déclin qui, selon lui, caractérisait « notre » civilisation. Il faut apprendre à vivre sans la sécurité de nos démonstrations, consentir à un monde devenu problématique, où aucune autorité n’a le pouvoir d’arbitrer, mais où il s’agit d’apprendre à faire sens en commun.
Si la science est une « aventure » – selon la formule du philosophe Whitehead –, ce désastre est aussi scientifique car les scientifiques ont besoin d’un milieu qui rumine (« oui… mais quand même ») ou résiste et objecte. Quand le sens commun devient l’ennemi, c’est le monde qui s’appauvrit, c’est l’imagination qui disparaît. Là pourrait être le rôle de la philosophie : souder le sens commun à l’imagination, le réactiver, civiliser une science qui confond ses réussites avec l’accomplissement du destin humain.
Depuis Whitehead le monde a changé, la débâcle a succédé au déclin qui, selon lui, caractérisait « notre » civilisation. Il faut apprendre à vivre sans la sécurité de nos démonstrations, consentir à un monde devenu problématique, où aucune autorité n’a le pouvoir d’arbitrer, mais où il s’agit d’apprendre à faire sens en commun.
Filtres
- le nouveau régime climatique
Résister au désastre de Isabelle Stengers
Résister au désastre de Isabelle Stengers
Nom
Résister au désastre
Auteur·ice
Isabelle Stengers
Résumé
Ce petit livre est une invitation à entrer dans l’univers d’une des plus importantes philosophes écoféministes de notre temps. Un univers aux ramifications multiples, où la pensée navigue entre les cases.
Un torrent d’écologie et de liberté qui donne des pistes pour transformer l’action et dépasser nos enfermements
Un torrent d’écologie et de liberté qui donne des pistes pour transformer l’action et dépasser nos enfermements
Site internet 1
https://wildproject.org/livres/resister-au-desastre
Filtres
- le nouveau régime climatique
REVUE Corps-Objet-Image – N° 3 / Ré-Animation de DIRECTEUR DE PUBLICATION : Renaud Herbin
REVUE Corps-Objet-Image – N° 3 / Ré-Animation de DIRECTEUR DE PUBLICATION : Renaud Herbin
Nom
REVUE Corps-Objet-Image – N° 3 / Ré-Animation
Auteur·ice
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Renaud Herbin
Résumé
La Revue Corps–Objet–Image, du TJP, Centre Dramatique National – Strasbourg est une publication bisannuelle péridisciplinaire réunissant artistes et chercheurs pour explorer les territoires et les pensées plurielles des arts de la scène contemporaine.
Après, Infra, l’en-deçà du visible et Alter, l’autre de la matière, le troisième numéro de la revue déploie la thématique de la Ré-animation en se faisant l’écho des réinvestissements de l’animisme et de ses résurgences étranges (weird !), dans les champs artistiques, politiques, scientifiques et anthropologiques.
Après, Infra, l’en-deçà du visible et Alter, l’autre de la matière, le troisième numéro de la revue déploie la thématique de la Ré-animation en se faisant l’écho des réinvestissements de l’animisme et de ses résurgences étranges (weird !), dans les champs artistiques, politiques, scientifiques et anthropologiques.
Site internet 1
http://www.corps-objet-image.com/revue-coi-03
Filtres
- les modes d'attention
REVUE CORPS-OBJET-IMAGE 04 : THÉÂTRES DE L’ATTENTION de Contributions de Renaud Herbin, Julien Bruneau, Joëlle Zask, Maxime Boidy, Didier Debaise, Esther Salmona, Jeroen Peeters, Anthony Pecqueux…
REVUE CORPS-OBJET-IMAGE 04 : THÉÂTRES DE L’ATTENTION de Contributions de Renaud Herbin, Julien Bruneau, Joëlle Zask, Maxime Boidy, Didier Debaise, Esther Salmona, Jeroen Peeters, Anthony Pecqueux…
Nom
REVUE CORPS-OBJET-IMAGE 04 : THÉÂTRES DE L’ATTENTION
Auteur·ice
Contributions de Renaud Herbin, Julien Bruneau, Joëlle Zask, Maxime Boidy, Didier Debaise, Esther Salmona, Jeroen Peeters, Anthony Pecqueux…
Résumé
Le quatrième numéro de la Revue Corps-Objet-Image explore la thématique de l’attention. Il met à l’honneur des praticien·ne·s de l’attention dont les pratiques dérangent et dépaysent nos régimes attentionnels et cultivent de nouveaux domaines d’attention.
Faire exister la possibilité de nouvelles attentions, c’est faire exister, fragilement, d’autres mondes possibles.
Faire exister la possibilité de nouvelles attentions, c’est faire exister, fragilement, d’autres mondes possibles.
Site internet 1
http://www.corps-objet-image.com/revue-coi-04
Filtres
- les modes d'attention
TERRA FORMA MANUEL DE CARTOGRAPHIES POTENTIELLES de Frédérique Aït-Touati, Alexandra Arènes, Axelle Grégoire
TERRA FORMA MANUEL DE CARTOGRAPHIES POTENTIELLES de Frédérique Aït-Touati, Alexandra Arènes, Axelle Grégoire
Nom
TERRA FORMA MANUEL DE CARTOGRAPHIES POTENTIELLES
Auteur·ice
Frédérique Aït-Touati, Alexandra Arènes, Axelle Grégoire
Résumé
Terra Forma raconte l’exploration d’une terre inconnue: la nôtre. Cinq siècles après les voyageurs de la Renaissance partis cartographier les terra incognita du Nouveau Monde, cet ouvrage propose de redécouvrir autrement cette Terre que nous croyons si bien connaître. En redéfinissant, ou plutôt en étendant le vocabulaire cartographique traditionnel, il offre un manifeste pour la fondation d’un nouvel imaginaire géographique et, ce faisant, politique.
Les sept chapitres de ce livre sont des points de vue sur la réalité, de possibles visions du monde esquissées par différents prismes, comme autant d’instruments optiques : par les profondeurs, par les mouvements, par le point de vie, par les périphéries, par le pouls, par les creux, par les disparitions et les ruines, ils produisent des savoirs situés, incarnés. Écrit sur le mode du récit d’exploration, cet ouvrage se veut aussi un manuel de dessin, qui invite le lecteur à explorer les techniques de représentation sur divers terrains, dans le but de constituer progressivement et collectivement un atlas d’un nouveau genre.
Travail expérimental à six mains, Terra Forma est le résultat d’une collaboration entre deux architectes dont la pratique se trouve à la croisée des questions de paysage et de stratégie territoriale, Alexandra Arènes et Axelle Grégoire, et une historienne des sciences, Frédérique Aït-Touati.
Les sept chapitres de ce livre sont des points de vue sur la réalité, de possibles visions du monde esquissées par différents prismes, comme autant d’instruments optiques : par les profondeurs, par les mouvements, par le point de vie, par les périphéries, par le pouls, par les creux, par les disparitions et les ruines, ils produisent des savoirs situés, incarnés. Écrit sur le mode du récit d’exploration, cet ouvrage se veut aussi un manuel de dessin, qui invite le lecteur à explorer les techniques de représentation sur divers terrains, dans le but de constituer progressivement et collectivement un atlas d’un nouveau genre.
Travail expérimental à six mains, Terra Forma est le résultat d’une collaboration entre deux architectes dont la pratique se trouve à la croisée des questions de paysage et de stratégie territoriale, Alexandra Arènes et Axelle Grégoire, et une historienne des sciences, Frédérique Aït-Touati.
Site internet 1
https://editions-b42.com/produit/terra-forma/
Filtres
- zone critique
Vinciane Despret, fabriquer des mondes habitables de dialogue avec Frédérique Dolphijn
Vinciane Despret, fabriquer des mondes habitables de dialogue avec Frédérique Dolphijn
Nom
Vinciane Despret, fabriquer des mondes habitables
Auteur·ice
dialogue avec Frédérique Dolphijn
Résumé
La collection Orbe invite le lecteur à aller voir ce qui se passe hors des sentiers battus avec, en ligne de mire, la relation que l’auteur interviewé entretient avec la proposition « je lis, j’écris, je suis lu ».
Vinciane Despret s'intéresse depuis toujours à la philosophie et à l'éthologie, l'étude du comportement des animaux. Elle se passionne pour les humains qui travaillent avec eux. Sa grande préoccupation sera de savoir comment concilier les deux disciplines, ses deux motifs d'enthousiasme.
Elle va logiquement emprunter la voie de la philosophie des sciences et mettre ses pas dans ceux de deux grands penseurs qu'elle cite - et fréquente - souvent, aujourd'hui encore : Isabelle Stengers et Bruno Latour. Elle veut désormais suivre les scientifiques dans leur pratique, comprendre "comment ils rendent leurs objets intéressants", raconter leur œuvre de "traduction", d'invention. Elle entend comprendre et expliquer comment ils bâtissent une théorie, quelles influences ils subissent, comment l'animal qu'ils observent devient acteur de cette création de savoir.
Dans ce nouvel opus de la collection Orbe, Frédérique Dolphijn interroge le travail de Vinciane Despret et en particulier son rapport à l'écriture, à la lecture, à la transmission de savoirs, et à tout ce qui entoure la recherche : le choix des sujets, la manière dont l'interaction avec le sujet influence la démarche de recherche, la vulgarisation de résultats. Un bel entretien qui nous offre un autre regard sur le travail de longue haleine de cette philosophe-éthologue belge.
Vinciane Despret s'intéresse depuis toujours à la philosophie et à l'éthologie, l'étude du comportement des animaux. Elle se passionne pour les humains qui travaillent avec eux. Sa grande préoccupation sera de savoir comment concilier les deux disciplines, ses deux motifs d'enthousiasme.
Elle va logiquement emprunter la voie de la philosophie des sciences et mettre ses pas dans ceux de deux grands penseurs qu'elle cite - et fréquente - souvent, aujourd'hui encore : Isabelle Stengers et Bruno Latour. Elle veut désormais suivre les scientifiques dans leur pratique, comprendre "comment ils rendent leurs objets intéressants", raconter leur œuvre de "traduction", d'invention. Elle entend comprendre et expliquer comment ils bâtissent une théorie, quelles influences ils subissent, comment l'animal qu'ils observent devient acteur de cette création de savoir.
Dans ce nouvel opus de la collection Orbe, Frédérique Dolphijn interroge le travail de Vinciane Despret et en particulier son rapport à l'écriture, à la lecture, à la transmission de savoirs, et à tout ce qui entoure la recherche : le choix des sujets, la manière dont l'interaction avec le sujet influence la démarche de recherche, la vulgarisation de résultats. Un bel entretien qui nous offre un autre regard sur le travail de longue haleine de cette philosophe-éthologue belge.
Site internet 1
https://www.esperluete.be/index.php/catalogue-2/auteurs/dolphijn-fr%C3%A9d%C3%A9rique/vinciane-despret,-fabriquer-des-mondes-habitables-detail
Filtres
- les modes d'attention
Vivre avec le trouble de de Donna J. Haraway
Vivre avec le trouble de de Donna J. Haraway
Nom
Vivre avec le trouble
Auteur·ice
de Donna J. Haraway
Résumé
Vivre avec le trouble, c’est entrer dans un monde étrange — le nôtre — où le temps, sorti de ses gonds, se retrouve ballotté dans un tourbillon de rencontres multispécifiques, d’appropriations violentes, de créations collectives sur fond de désastres climatiques. Un monde où les pensées émanent de symbiotes à corps multiples, visqueux et tentaculaires. Où la Terre est animée de forces aussi puissantes que terrifiantes. Où l’Humain, décomposé en humus, composte avec les autres espèces.
Résolument impures, les histoires que raconte Donna Haraway mélangent les règnes, les époques, les registres, les matières et les disciplines — mais elles se situent toujours quelque part. Ce sont des histoires aventureuses, aussi denses de collaborations que de conflits, de terreurs que de possibles réjouissants. Ce sont des histoires de récupérations partielles, pour bien vivre et bien mourir sur une Terre abîmée.
Résolument impures, les histoires que raconte Donna Haraway mélangent les règnes, les époques, les registres, les matières et les disciplines — mais elles se situent toujours quelque part. Ce sont des histoires aventureuses, aussi denses de collaborations que de conflits, de terreurs que de possibles réjouissants. Ce sont des histoires de récupérations partielles, pour bien vivre et bien mourir sur une Terre abîmée.
Filtres
- le nouveau régime climatique
- les modes d'attention
Zones critiques ; La science et la politique de l’atterrissage sur Terre de Edité par Bruno Latour et Peter Weibel / Les contributeurs comprennent : Dipesh Chakrabarty, Pierre Charbonnier, Emanuele Coccia, Vinciane Despret, Jerôme Gaillardet, Donna Haraway, Joseph Leo Koerner, Timothy Lenton, Richard Powers, Simon Schaffer, Isabelle Stengers, Bronislaw Szerszynski, Jan A. Zalasiewicz, Siegfried Zielinski
Zones critiques ; La science et la politique de l’atterrissage sur Terre de Edité par Bruno Latour et Peter Weibel / Les contributeurs comprennent : Dipesh Chakrabarty, Pierre Charbonnier, Emanuele Coccia, Vinciane Despret, Jerôme Gaillardet, Donna Haraway, Joseph Leo Koerner, Timothy Lenton, Richard Powers, Simon Schaffer, Isabelle Stengers, Bronislaw Szerszynski, Jan A. Zalasiewicz, Siegfried Zielinski
Nom
Zones critiques ; La science et la politique de l’atterrissage sur Terre
Auteur·ice
Edité par Bruno Latour et Peter Weibel / Les contributeurs comprennent : Dipesh Chakrabarty, Pierre Charbonnier, Emanuele Coccia, Vinciane Despret, Jerôme Gaillardet, Donna Haraway, Joseph Leo Koerner, Timothy Lenton, Richard Powers, Simon Schaffer, Isabelle Stengers, Bronislaw Szerszynski, Jan A. Zalasiewicz, Siegfried Zielinski
Résumé
Les artistes et les écrivains dépeignent la désorientation d’un monde confronté au changement climatique.
Ce volume monumental, tiré d’une exposition de 2020 au ZKM Center for Art and Media, dépeint la désorientation de la vie dans un monde confronté au changement climatique. Il attribue cette désorientation à la déconnexion entre deux définitions différentes de la terre sur laquelle vivent les humains modernes: la nation souveraine dont ils tirent leurs droits, et une autre, cachée, dont ils tirent leur richesse – la terre sur laquelle ils vivent et la terre dont ils vivent. En cartographiant la terre qu’ils habiteront, ils ne trouvent pas un globe, pas l’emblématique « marbre bleu », mais une série de zones critiques – inégales, hétérogènes, discontinues.
Avec des textes courts, des essais plus longs et plus de 500 illustrations, les contributeurs explorent le nouveau paysage sur lequel il pourrait être possible pour les humains d’atterrir – ce que signifie être « sur Terre », qu’il s’agisse de la zone critique, de Gaia ou de la terre. Ils réfléchissent aux conflits géopolitiques et aux outils repensés pour la nouvelle « géopolitique des formes de vie ». L'« exposition de pensée » décrite dans ce livre ouvre un espace fictif pour explorer le nouveau régime climatique ; La suite de l’histoire est inconnue.
Ce volume monumental, tiré d’une exposition de 2020 au ZKM Center for Art and Media, dépeint la désorientation de la vie dans un monde confronté au changement climatique. Il attribue cette désorientation à la déconnexion entre deux définitions différentes de la terre sur laquelle vivent les humains modernes: la nation souveraine dont ils tirent leurs droits, et une autre, cachée, dont ils tirent leur richesse – la terre sur laquelle ils vivent et la terre dont ils vivent. En cartographiant la terre qu’ils habiteront, ils ne trouvent pas un globe, pas l’emblématique « marbre bleu », mais une série de zones critiques – inégales, hétérogènes, discontinues.
Avec des textes courts, des essais plus longs et plus de 500 illustrations, les contributeurs explorent le nouveau paysage sur lequel il pourrait être possible pour les humains d’atterrir – ce que signifie être « sur Terre », qu’il s’agisse de la zone critique, de Gaia ou de la terre. Ils réfléchissent aux conflits géopolitiques et aux outils repensés pour la nouvelle « géopolitique des formes de vie ». L'« exposition de pensée » décrite dans ce livre ouvre un espace fictif pour explorer le nouveau régime climatique ; La suite de l’histoire est inconnue.
Site internet 1
https://mitpress.mit.edu/9780262044455/critical-zones/
Filtres
- zone critique