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Accompagnement d'un établissement confrontés à la mort
Les premières expérimentations ont pris forme autour du besoin de formation et d’accompagnement des professionnels du médico-social et autour de l’enjeu de mailler les compétences sur le territoire. Aussi, depuis quelques mois, le collectif Osons les Derniers Jours Heureux accompagne le complexe de la Haute Lande, un établissement composé d'un foyer d'hébergement pour adultes en situation de handicap et d'un ESAT (établissement et service d'accompagnement par le travail). Confronté à des décès de résidents, le complexe a exprimé un besoin à travailler sur la question de la mort afin de mieux former les professionels travaillant sur le site et accompagner les résidents.
Contexte
Plusieurs constats ont poussé le complexe de la Haute Lande à travailler sur le sujet de la mort et de la fin de vie. Actuellement, l’établissement vit en moyenne un décès par an depuis 5 ans. Ces décès affectent l’organisation dans son ensemble, à la fois les travailleurs, mais aussi le personnel éducatif, médical et administratif. En outre, les résidents expriment des questionnement plus généraux sur la fin de vie, par exemple en ce qui concerne les dernières volontés.
Face à ces constats, le directeur de l’ESAT, est venu à la rencontre de la démarche collective d’Osons Les Derniers Jours Heureux pour envisager une coopération globale sur le sujet de mort dans l’établissement.
Si « parler de la mort » auprès d’un public tel que les enfants est largement documenté dans la littérature scientifique, parler de ce sujet avec un public tels que des travailleurs en ESAT reste peu documenté et discuté. Parler d’un tel sujet est d’autant plus délicat en apparence, ou à priori, en raison du profil des travailleurs, atteints de troubles psychiques induisant des risques suicidaires pus importants que la population moyenne.
Face à ces constats, le directeur de l’ESAT, est venu à la rencontre de la démarche collective d’Osons Les Derniers Jours Heureux pour envisager une coopération globale sur le sujet de mort dans l’établissement.
Si « parler de la mort » auprès d’un public tel que les enfants est largement documenté dans la littérature scientifique, parler de ce sujet avec un public tels que des travailleurs en ESAT reste peu documenté et discuté. Parler d’un tel sujet est d’autant plus délicat en apparence, ou à priori, en raison du profil des travailleurs, atteints de troubles psychiques induisant des risques suicidaires pus importants que la population moyenne.
Les étapes de l'accompagnement
L'accompagnement du complexe de la Haute Lande se structure autour d'une démarche de "cycle lab", c'est-à-dire un processus continu qui se déroule en trois étapes : le diagnostic, le prototypage, puis l'expérimentation dans le réel et son évaluation, ce qui peut donner lieu à un nouveau cyle d'amélioration. Le but de cet accompagnement est de developper de nouveaux services et outils au service de la structure, il s'agit donc d'une démarche appliquée dont le but est de proposer des solutions concrètes.
Premiers résultats
Le diagnostic réalisé vise à la fois à répondre aux besoins des travilleurs, des professionels, mais également de l'organisation du complexe dans son ensemble. Différents constats ont été observés :
-Les travailleurs se sentent bien accompagnés par les professionels et la moitié des cahiers distibués ont été remplis, ce qui témoigne d'une relative facilité à aborder le sujet. Les besoins exprimés se situent surout dans le nécessité d'avoir des lieux de receuillement et de pouvoir participer à des hommages pour leurs collègues et amis décédés.
-Quant aux professionels, la plupart expriment avoir été destabilisés par le manque d'anticipation lorsqu'un décès survient. Le manque de connaissance des dernières volontés et des procédures à suivre leur ont posé problème
Face à ces constats, plusieurs pistes d'amélioration ont été verbalisées, comme par exemple celle de mettre en place des ateliers de formation à destinations des professionels, d'opérer un travail sur les dernières volontés ou d'organiser un hommage pour l'un des travailleurs décédé récemment.
-Les travailleurs se sentent bien accompagnés par les professionels et la moitié des cahiers distibués ont été remplis, ce qui témoigne d'une relative facilité à aborder le sujet. Les besoins exprimés se situent surout dans le nécessité d'avoir des lieux de receuillement et de pouvoir participer à des hommages pour leurs collègues et amis décédés.
-Quant aux professionels, la plupart expriment avoir été destabilisés par le manque d'anticipation lorsqu'un décès survient. Le manque de connaissance des dernières volontés et des procédures à suivre leur ont posé problème
Face à ces constats, plusieurs pistes d'amélioration ont été verbalisées, comme par exemple celle de mettre en place des ateliers de formation à destinations des professionels, d'opérer un travail sur les dernières volontés ou d'organiser un hommage pour l'un des travailleurs décédé récemment.
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